
Il semble que l’ancien président américain, Donald Trump, ait choisi des termes plutôt doux lorsqu’il qualifie son rival actuel, le président Joe Biden, de « somnolent » ! Dans une salutation surprise hier sur son compte de médias sociaux, Trump a souhaité que Biden et d’autres pourrissent en enfer, marquant ainsi une attaque inhabituelle à l’occasion de Noël.
Dans un tweet sans précédent, Trump a critiqué Biden, le conseiller spécial Jack Smith, ainsi que d’autres opposants politiques, allant jusqu’à leur souhaiter une destinée infernale. Cette attaque, bien que peut-être la plus virulente de l’année 2023 du candidat républicain le plus probable contre Biden, s’ajoute à une série de critiques antérieures.
Trump a souvent décrit son rival comme un « vieillard endormi », bien que les différences d’âge entre les deux hommes soient minimes (Biden a 81 ans et Trump a 77 ans).
L’homme septuagénaire, faisant face à des accusations criminelles pour avoir tenté d’annuler les élections de 2020, affirme que Biden représente une menace pour la démocratie et que son administration est pleine de « criminels et de voyous », allant même jusqu’à les comparer à des parasites.
Trump, confronté à 91 chefs d’accusation criminelle dans quatre affaires, considère que la « campagne » qu’il mène contre l’attaque virulente qu’il pense être orchestrée par le président démocrate est une croisade juste pour libérer la République de Biden.
D’autre part, l’ancien président accuse Biden d’être le président le plus corrompu d’Amérique, l’accusant régulièrement de faiblesse et de lâcheté, affirmant qu’il a considérablement affaibli le pays.
Il a également suggéré à plusieurs reprises que Biden était « sénile », imitant ses mouvements sur scène et insinuant qu’il était désorienté et ne savait pas ce qu’il faisait.
Cependant, la campagne électorale de Biden a réagi, bien que de manière limitée, à certaines de ces attaques. La plus forte remonte à novembre dernier, où elle a accusé Trump d’imiter les dirigeants nazis Adolf Hitler et Benito Mussolini en comparant ses adversaires politiques à des insectes.
Il convient de noter que la guerre verbale entre les rivaux s’intensifie à mesure que le compte à rebours de la prochaine élection présidentielle de novembre 2024 approche.
Malgré les poursuites judiciaires auxquelles Trump est confronté, ses chances de remporter la nomination du Parti républicain restent élevées.
Quant à la popularité de Biden, elle a diminué depuis la guerre israélienne à Gaza le 7 octobre, notamment parmi les jeunes du Parti démocrate, selon les derniers sondages d’opinion.
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