
Le Pentagone a déclaré aujourd’hui, samedi, que Washington ne cherchait pas une guerre plus large ou un conflit avec l’Iran, mais continuerait à agir pour tenir pour responsables ceux qui attaquent ses forces. Parallèlement, des sources diplomatiques ont annoncé que le Conseil de sécurité des Nations unies se réunira lundi prochain pour discuter des frappes américaines dans la région.
Le Pentagone a ajouté, en commentant les frappes américaines qui ont ciblé hier soir, vendredi, des sites en Irak et en Syrie, que les États-Unis « sont confiants » qu’ils ont atteint la plupart des objectifs souhaités et ont réussi, selon ses termes.
Le Pentagone a également déclaré qu’il travaillait autour de l’horloge pour tenir les responsables de l’attaque de la Jordanie, qui a tué trois soldats américains et a été revendiquée par la résistance islamique en Irak.
Le Pentagone a réitéré l’engagement américain selon lequel les frappes lancées hier ne seraient pas les seules dans la région, en réponse à la mort des trois soldats.
Dans un contexte connexe, le Conseil de sécurité des Nations unies tiendra une réunion d’urgence lundi prochain sur les frappes menées par les États-Unis en Syrie et en Irak, selon des sources diplomatiques citées par l’Agence France-Presse.
La réunion aura lieu après que la Russie, membre permanent du Conseil, a appelé à discuter des frappes américaines en Syrie et en Irak, affirmant qu’elles ignoraient le droit international et ont entraîné des victimes civiles dans les deux pays, ainsi que la destruction d’infrastructures civiles.
Le ministère russe des Affaires étrangères a accusé les États-Unis d’aggraver délibérément la situation au Moyen-Orient.
Plus tôt dans la journée, le ministère irakien des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade américaine à Bagdad et a appelé la présidence irakienne à une réunion des trois présidences pour discuter des frappes américaines qui ont touché des sites en Irak et en Syrie.
Le ministère irakien des Affaires étrangères a remis au chargé d’affaires de l’ambassade américaine à Bagdad une note officielle de protestation concernant ce qu’il a qualifié d’agression américaine contre des sites militaires et civils dans les régions d’Akashat et d’Al-Qa’im, affirmant que les frappes constituaient une violation flagrante de la souveraineté irakienne.
Il a ajouté que les attaques américaines d’hier compromettraient les chances de succès des négociations en cours pour organiser le travail de la coalition internationale, intensifieraient les tensions et menaceraient la sécurité et la stabilité de la région.
Le Hachd al-Chaabi a annoncé la mort de 16 personnes et la blessure de 36 autres lors des frappes, notant que la recherche des corps de plusieurs disparus était toujours en cours.
De son côté, le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné les frappes américaines sur son territoire, affirmant que cette agression attisait le conflit dans la région.
Il a ajouté que les États-Unis étaient la principale source d’instabilité mondiale, soulignant que les forces américaines menaçaient la paix et la sécurité internationales.
En outre, l’Agence de presse syrienne a annoncé que les frappes américaines avaient fait des victimes civiles et militaires.
Après les frappes américaines, la résistance islamique en Irak a visé aujourd’hui une base américaine avec un drone près de l’aéroport d’Erbil, dans la région du Kurdistan, dans le nord du pays. Un autre drone a visé la base américaine de Kharab al-Jir, dans la profondeur syrienne.
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