Hier, mardi, la Russie a accusé Israël de chercher à attiser le conflit au Moyen-Orient après l’attaque contre le consulat iranien à Damas. Pendant ce temps, Washington a affirmé qu’elle n’était pas au courant de l’attaque, alors que des craintes grandissent que les frappes en Syrie pourraient entraîner des représailles contre Israël et les États-Unis.
La mission russe aux Nations unies a distribué au Conseil de sécurité un projet de déclaration condamnant l’attaque israélienne contre le consulat iranien à Damas, lui attribuant la responsabilité de la frappe qualifiée d’« inacceptable », ayant entraîné la mort de 13 personnes, dont deux officiers iraniens et cinq conseillers militaires des Gardiens de la révolution.
De plus, l’envoyé russe aux Nations unies, Vassily Nebenzia, a condamné Israël pour sa violation flagrante de la souveraineté syrienne, demandant l’arrêt de ce qu’il a appelé « des actes d’agression ».
De leur côté, des responsables américains cités par le New York Times ont déclaré que les craintes augmentent que les frappes aériennes israéliennes en Syrie puissent entraîner des « attaques de représailles » contre Israël et les États-Unis.
Les responsables américains ont également déclaré au journal que les frappes aériennes contre le complexe de l’ambassade iranienne à Damas constituaient « un coup dur pour Téhéran » et pourraient entraîner une escalade.
Cela survient après que Washington a affirmé qu’elle n’était pas au courant de l’attaque israélienne contre le complexe de l’ambassade iranienne à Damas.
Deux responsables américains ont déclaré qu’avant l’attaque de lundi, Israël avait informé les États-Unis qu’elle prévoyait une opération en Syrie, mais elle avait utilisé un langage ambigu et n’avait pas spécifié de cible, ont-ils déclaré.
De son côté, Téhéran a promis de punir Tel Aviv pour l’attaque, affirmant qu’elle riposterait à l’attaque israélienne ayant détruit la section consulaire de son ambassade dans la capitale syrienne.
À la suite de l’attaque contre son consulat, le ministère des Affaires étrangères iranien a convoqué le chargé d’affaires suisse à Téhéran, en tant que protecteur des intérêts américains en Iran, pour envoyer un message à l’administration américaine.
Cependant, le ministère des Affaires étrangères iranien n’a pas précisé le contenu du message envoyé à l’administration américaine.
Depuis le 7 octobre dernier, Israël a ciblé à plusieurs reprises des commandants et des conseillers militaires iraniens, tuant au moins 11 commandants et conseillers militaires iraniens, en plus de cibler des combattants du Hezbollah libanais, des défenses aériennes de l’armée syrienne et d’autres forces syriennes.
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