Le président turc Recep Tayyip Erdogan a insisté sur la nécessité de mettre un terme à la tragédie humanitaire à Gaza, appelant à un retrait du soutien sans condition de Washington à Israël pour garantir un cessez-le-feu. De son côté, la Maison Blanche a réaffirmé son soutien à Israël.
Lors d’un appel téléphonique avec le président américain Joe Biden jeudi, Erdogan a souligné que l’heure était venue de dire « stop » à la tragédie humaine à Gaza, ajoutant que le retrait du soutien inconditionnel des États-Unis à Israël pourrait assurer un cessez-le-feu. Il a également affirmé que la réalisation d’un cessez-le-feu permanent dans la région était une responsabilité historique des États-Unis.
Erdogan a averti que l’escalade des attaques israéliennes sur Gaza et leur prolongement pourraient avoir des « conséquences négatives régionales et mondiales ». La solution la plus logique et durable, selon lui, serait la mise en place du mécanisme de garantie proposé par la Turquie, le respect des promesses faites et l’établissement d’un État palestinien indépendant et souverain avec Jérusalem comme capitale, conforme aux frontières de 1967.
Le communiqué conjoint a également mentionné que les deux dirigeants ont discuté de l’adhésion de la Suède à l’OTAN, de la vente d’avions de chasse F-16 américains à la Turquie, des relations bilatérales, ainsi que de questions régionales et internationales.
De son côté, la Maison Blanche a déclaré dans un communiqué que Biden et Erdogan ont discuté de la situation à Gaza, convenant de l’importance de protéger les civils et d’augmenter l’aide humanitaire dans la région, tout en réaffirmant le soutien des États-Unis à Israël.
La réunion a également souligné l’importance du maintien de la force de l’OTAN. Dans ce contexte, Biden a exprimé l’espoir de surmonter les obstacles à l’adhésion de la Suède à l’OTAN et a soutenu le rapprochement entre la Turquie et la Grèce.
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