
Les chefs de gouvernement du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande ont émis aujourd’hui, mardi, une déclaration conjointe exprimant leur soutien aux initiatives internationales visant à instaurer un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza. Ils ont affirmé leur engagement en faveur du droit des Palestiniens à déterminer leur propre destin.
Les dirigeants ont exprimé leur inquiétude face à la réduction de l’espace sûr pour les civils à Gaza, soulignant que la souffrance continue de tous les civils palestiniens ne devrait pas être le résultat de la lutte du Hamas. Le cessez-le-feu dans la région, selon la déclaration, doit être mutuel, et le Hamas est appelé à libérer tous ses détenus. Ils ont également réaffirmé leur opposition à toute tentative de réoccupation, réduction de la superficie ou déplacement forcé des Palestiniens dans la bande de Gaza.
Ces déclarations font écho aux propos du président américain Joe Biden aujourd’hui, indiquant qu’Israël perdait le soutien international en raison de ses frappes indiscriminées sur la bande de Gaza, entraînant la perte de milliers de vies civiles.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a renforcé progressivement son langage à mesure que le nombre de victimes augmentait dans l’agression israélienne en cours contre Gaza. Le mois dernier, il a déclaré que « mettre fin au meurtre de femmes, d’enfants et de nourrissons dans la bande de Gaza est impératif ».
De son côté, la ministre des Affaires étrangères australienne, Penny Wong, a affirmé début novembre que la communauté internationale ne tolérerait pas le meurtre de civils à Gaza au nom de la légitime défense d’Israël, soulignant que la guerre doit respecter des règles.
Le Premier ministre néo-zélandais Chris Hipkins a exhorté Israël le 25 octobre dernier à agir conformément au droit international et à fournir de la nourriture, de l’eau et des médicaments aux civils de Gaza.
L’agression israélienne contre la bande de Gaza persiste depuis le 7 octobre dernier, tandis que le soutien international à Israël diminue en raison de l’augmentation significative du nombre de victimes de ce conflit.
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