Les forces d’occupation israéliennes ont de nouveau appréhendé le détenu jordanien, l’ingénieur Abdullah Al-Zaitawi, hier soir, suite à une perquisition à son domicile à Naplouse, en Cisjordanie, où il réside.
Al-Zaitawi avait été libéré l’année dernière, en 2022, après avoir purgé une peine de 7 ans dans les prisons israéliennes pour sa résistance à l’occupation.
Fadi Farah, le détenu libéré et rapporteur du Comité national des prisonniers et disparus jordaniens, a imputé aux autorités israéliennes la responsabilité totale de la sécurité du détenu Al-Zaitawi, membre du syndicat des ingénieurs jordaniens.
Il a souligné l’aggravation des souffrances des prisonniers jordaniens dans les geôles de l’occupation, affirmant lors de son entretien avec Al Jazeera Net qu’ils sont soumis à des actes de torture, des violences et des agressions planifiées depuis le 7 octobre de l’année dernière.
La famille d’Al-Zaitawi a lancé un appel à travers Al Jazeera Net au gouvernement jordanien, demandant d’obtenir des informations sur le sort de son fils et de travailler pour sa libération immédiate, car il a été arrêté sans aucune charge.
La famille d’Al-Zaitawi avait exprimé auparavant l’espoir que son fils puisse retourner en Jordanie après avoir purgé sa peine dans les prisons de l’occupation, sans subir un nouvel emprisonnement.
Abdullah Al-Zaitawi fait face à une condamnation par contumace à la prison en Jordanie, émise par le tribunal de la sécurité de l’État, pour une durée de 15 ans, en raison de son implication dans ce que l’on appelle l’affaire du « soutien à la résistance » en 2014, où 20 Jordaniens, principalement des membres du syndicat des ingénieurs jordaniens, ont été arrêtés.
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