L’administration américaine et les gouvernements européens, soutiens d’Israël, accentuent la pression sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu ces derniers jours pour mettre fin aux combats à grande échelle dans la bande de Gaza dans les semaines à venir.
Selon le journal israélien Haaretz, ces parties exerceront des pressions sur Netanyahu pour remplacer les frappes aériennes et les combats par des raids ciblés et des assassinats de dirigeants du mouvement de résistance islamique du Hamas.
Le secrétaire à la Défense américain, Lloyd Austin, qui a visité Israël hier, et le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, qui l’a précédé la semaine dernière, ont tous deux transmis des messages clairs à ce sujet aux membres du cabinet de guerre israélien.
Cela se produit alors que l’administration du président Joe Biden à Washington continue publiquement à exprimer son soutien total aux objectifs d’Israël dans la guerre contre Gaza, affirmant même que cela pourrait durer « des mois », selon le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, à la fin de la semaine dernière.
Cependant, Kirby a précisé que les États-Unis et Israël discutent de la « transition d’une opération militaire à haute intensité vers des opérations militaires moins intensives et plus précises ».
À la fin de sa rencontre avec le ministre israélien de la Défense, Yoav Galant, Austin a publié un bref message, indiquant qu’ils avaient discuté des objectifs et des étapes de la guerre ainsi que de la protection des civils.
Selon une source israélienne bien informée des détails des entretiens, Austin a expliqué que la phase actuelle de la guerre, où de grandes forces de l’armée israélienne opèrent en profondeur à Gaza, causant d’énormes dégâts aux infrastructures civiles, doit prendre fin.
La source israélienne a ajouté dans une interview avec Haaretz que « Austin n’a pas fixé de date précise, mais le message était très clair ».
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