
L’armée israélienne a annoncé mardi le décès de 20 de ses soldats, victimes de « tirs amis » dans la bande de Gaza depuis le début des opérations terrestres à la fin d’octobre dernier.
Selon la radio de l’armée israélienne, ces pertes représentent un cinquième du total des soldats tués au cours de l’opération terrestre, portant le nombre total à 111, parmi les officiers et les troupes.
La radio a cité des déclarations de l’armée indiquant que 13 soldats ont perdu la vie à la suite de tirs de leurs propres forces, les ayant malencontreusement identifiés comme des combattants palestiniens. Certains ont été touchés par des tirs aériens, d’autres par des tirs de chars, et d’autres encore par des tirs d’infanterie.
Elle a également rapporté qu’un soldat a trouvé la mort à la suite d’un tir accidentel provenant des forces israéliennes, sans intention délibérée de le toucher. Deux autres soldats ont péri dans des accidents liés à des chars et des véhicules blindés, deux autres suite à des tirs de mitrailleuses depuis l’arrière d’un char, et deux autres encore à cause d’éclats d’obus provenant des forces armées.
Selon la radio, l’armée israélienne a souligné que le nombre de victimes découle de diverses raisons, notamment le nombre élevé de troupes sur le terrain, la durée et la nature des combats, la fatigue, le manque de discipline opérationnelle, le manque de coordination entre les forces, et d’autres facteurs.
Elle a ajouté que les incidents opérationnels et les tirs amis sont des événements qui auraient dû être évités dans la plupart des cas.
Ainsi, le bilan total des pertes pour l’armée israélienne s’élève à 435 officiers et soldats depuis le début de l’opération « Tsof Ha-Aksa » le 7 octobre, selon l’Autorité de radiodiffusion israélienne.
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