Lors d’une interview avec Al Jazeera, Al-Ansari a souligné que les équipes continuent de travailler, que ce soit par le biais de la salle des opérations à Doha ou grâce aux équipes de médiation, afin de maintenir les lignes de communication ouvertes. Il a décrit le processus de négociation comme l’un des plus difficiles auxquels la médiation qatarienne a été confrontée.
Le représentant du ministère a insisté sur le fait que les bombardements israéliens dans les zones du sud de la bande de Gaza compliquent l’acheminement de l’aide humanitaire vers la région.
Al-Ansari a expliqué que le plus grand défi réside dans la livraison de l’aide aux zones du nord de la bande de Gaza.
Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères qatari, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, a réaffirmé dimanche, lors de la réunion ministérielle du Conseil de coopération du Golfe à Doha, la condamnation sévère du Qatar des actions de l’armée d’occupation israélienne à Gaza.
Il a également renouvelé l’appel en faveur d’une enquête internationale immédiate sur les crimes commis par l’occupation contre les habitants de Gaza, affirmant que le Qatar poursuivra ses efforts avec les pays concernés pour relancer la trêve humanitaire en vue d’un cessez-le-feu permanent.
Le 1er décembre, une trêve humanitaire de 7 jours entre les factions de la résistance palestinienne et Israël a pris fin, réalisée par l’intermédiaire du Qatar avec le soutien égypto-américain. Elle a permis l’échange de prisonniers et l’acheminement d’une aide humanitaire dans le secteur peuplé par environ 2,3 millions de Palestiniens.
La trêve a temporairement mis fin à une guerre dévastatrice menée par Israël contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre, faisant des dizaines de milliers de victimes civiles, principalement des enfants et des femmes, et causant d’énormes destructions des infrastructures, ainsi qu’une catastrophe humanitaire sans précédent.
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