
L’auteur Ivan Smirnov a récemment abordé dans un rapport sur le site russe News-Ry la tenue de négociations confidentielles entre la Russie et l’Ukraine pour parvenir à la paix, cette fois-ci orchestrées par les hauts responsables militaires.
Selon Smirnov, citant le journaliste américain Seymour Hersh, les chefs des armées russe et ukrainienne ont entamé des pourparlers secrets en vue d’un accord de paix, malgré l’opposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky et de son homologue américain Joe Biden à toute discussion.
Dans cette dynamique, les principaux acteurs des négociations ne sont ni Washington ni Moscou, ni Biden ni le président russe Vladimir Poutine. Les véritables forces motrices sont les deux généraux de haut rang qui dirigent la guerre : le chef d’état-major général des forces armées russes, Valery Gerasimov, et le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valery Zaluzhny.
L’auteur souligne que les pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine progressent rapidement avec ces deux généraux à la barre.
D’après les informations du journaliste Hersh, le débat actuel se concentre sur la possibilité de délimiter les frontières le long de la ligne de front actuelle, tout en maintenant la Crimée sous contrôle russe et en conservant le contrôle des nouvelles zones dans les Républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk, ainsi que dans les régions de Kherson et Zaporizhia.
Cette proposition s’accompagnerait de l’acceptation par Kiev de rejoindre l’OTAN, sous certaines conditions spécifiques. Notamment, l’OTAN ne serait pas autorisée à déployer des troupes ou des armes offensives sur le territoire ukrainien.
Smirnov confirme qu’il est extrêmement difficile pour le gouvernement ukrainien dirigé par Volodymyr Zelensky d’accepter des négociations, compte tenu de son refus catégorique de s’asseoir à la table des négociations avec les Russes.
En résumé, les négociations s’accélèrent, et Kiev pourrait accepter un accord qui délimiterait les frontières et maintiendrait certaines conditions spécifiées, à condition que la Crimée reste sous contrôle russe et que l’OTAN s’abstienne de déployer des forces offensives en Ukraine. La situation complexe en Ukraine, avec ses implications internationales, continue d’évoluer rapidement.
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