Des analystes estiment que les pertes subies par l’armée d’occupation, telles que révélées par le journal « Yedioth Ahronoth », inciteront la société israélienne à réclamer un arrêt de la guerre à Gaza.
Le Dr. Mohannad Mustafa, expert en affaires israéliennes, pense que les révélations de « Yedioth Ahronoth » influenceront l’opinion publique israélienne. Les pertes parmi les soldats, qu’il s’agisse de morts ou de blessés, auront un impact psychologique et social important, plaçant le gouvernement de Benjamin Netanyahu dans une situation politique délicate.
Le journal a rapporté que 5 000 soldats ont été blessés depuis le début de la guerre le 7 octobre, et que le ministère de la Défense a reconnu que 2 000 soldats sont maintenant considérés comme handicapés.
Selon le Dr. Mustafa, la crédibilité du gouvernement et de l’armée israéliens a été ébranlée au sein de la société israélienne. L’échec des forces d’occupation dans la tentative de libérer un prisonnier détenu par la résistance palestinienne a mis le gouvernement et l’armée dans une position politique difficile.
Il estime que l’armée a construit sa réputation à travers des opérations qualifiées de « qualitatives », mais son échec à libérer un détenu a affaibli cette réputation. L’armée n’a pas atteint les objectifs qu’elle s’était fixés dans cette guerre contre Gaza, y compris la libération des détenus.
Dans le même contexte, le général Fayez al-Duweiri estime que l’armée d’occupation cherche à se réaffirmer après avoir perdu de sa volonté et de sa réputation. Cependant, il prend des décisions hasardeuses et, après 64 jours de guerre à Gaza, n’a accompli aucun succès militaire. L’échec de l’armée à libérer un détenu a mis le gouvernement et l’armée dans une situation embarrassante.
Lorsque l’armée a tenté de sauver un détenu, elle a échoué, entraînant la mort du détenu et des soldats impliqués. Al-Duweiri estime que les pertes israéliennes sont plus importantes que ce qui a été rapporté et s’approchent de 3 000 morts et 11 000 blessés.
Il conclut en disant que la guerre israélienne à Gaza pourrait durer plusieurs mois, mais cela dépendra de qui pourra supporter le plus longtemps. La société israélienne a une tolérance limitée et « je suis sûr qu’elle criera en premier ».
L’expert en affaires israéliennes ajoute que l’attitude envers la guerre dépendra de la société israélienne. Si le gouvernement et l’armée parviennent à présenter une réalisation satisfaisante pour calmer la colère envers les Palestiniens, la guerre cessera. Actuellement, la guerre est reproposée en évoquant l’assassinat des dirigeants du Hamas.
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