
Le conseiller à la sécurité nationale américain, Jake Sullivan, a annoncé aujourd’hui que les États-Unis et leurs alliés en Asie s’engageront à maintenir la stabilité dans le détroit de Taïwan, une zone de tensions constantes avec la mer de Chine méridionale, suscitant des inquiétudes quant à un éventuel conflit militaire.
Au cours d’une conférence de presse conjointe avec ses homologues sud-coréen, Cho Tae-young, et japonais, Takio Akiba, à l’issue de pourparlers à Séoul, Sullivan a souligné : « Nous continuerons à défendre la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan, ainsi que la liberté de navigation en mer de Chine orientale et méridionale. »
Les trois nations ont réitéré leur engagement envers la liberté de navigation en mer de Chine méridionale, un point de discorde entre la Chine et plusieurs autres pays.
La Chine revendique quasiment une souveraineté totale sur cette mer, un couloir commercial pour des marchandises d’une valeur de trillions de dollars chaque année, malgré les revendications concurrentes de Brunei, de la Malaisie, des Philippines, de Taïwan et du Vietnam. Cependant, les États-Unis et leurs alliés insistent sur le caractère international de la liberté de navigation dans cette région.
Les États-Unis et leurs partenaires occidentaux ont intensifié le passage de navires au nom du principe de « liberté de navigation » dans le détroit de Taïwan et en mer de Chine méridionale pour souligner leur statut de voies internationales, suscitant des réactions négatives de la part de Pékin.
Antérieurement, Washington avait qualifié les menaces répétées de la Chine contre la situation actuelle en mer de Chine méridionale de menace directe à la paix et à la stabilité régionales.
Par ailleurs, Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale américain, a déclaré à Séoul que les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud ont lancé « trois nouvelles initiatives » pour contrer ce qu’il a décrit comme les menaces posées par la Corée du Nord, notamment en renforçant la coopération entre les gardes-côtes des trois pays.
Sullivan a également évoqué en détail les discussions à Séoul sur la coopération croissante entre la Russie et la Corée du Nord, affirmant que Washington, Séoul et Tokyo sont convaincus que Pyongyang fournit des armes à la Russie pour les utiliser dans le conflit en Ukraine.
Ces déclarations interviennent alors que l’agence de presse centrale nord-coréenne a annoncé aujourd’hui que Pyongyang prévoit de lancer davantage de satellites d’espionnage dans un avenir proche afin de recueillir des informations sur les activités militaires de ses « ennemis ».
Laisser un commentaire