Ofer Gendelman, le porte-parole du Premier ministre israélien, a déclaré aujourd’hui que la fin de la guerre à Gaza pourrait être envisagée « sous réserve que les dirigeants du Hamas se rendent à l’armée israélienne et que les prisonniers de Gaza soient renvoyés ». De leur côté, les dirigeants du Hamas insistent sur le fait que « la résistance est prête, renforcée par un soutien populaire, et n’a rien à craindre ».
Gendelman a affirmé lors d’une conférence de presse que « sur le terrain, nos forces avancent dans le sud de la bande de Gaza et ont encerclé la maison du chef du Hamas, Yahya al-Sinwar. La mission de ces forces est de l’appréhender dans les plus brefs délais ».
Il a ajouté que les forces israéliennes ont « violé les lignes de défense du Hamas à Jabalia, à Chajaiya au nord de la bande de Gaza, et dans le sud, la ville de Khan Younis est encerclée et assiégée ».
Gendelman a prétendu que l’armée israélienne « a mis la main sur d’importantes quantités de missiles à longue portée et de drones dans le nord de la bande de Gaza » et a déclaré que « ces prises ont été transportées en Israël ».
En réponse à l’appel du Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, à un cessez-le-feu à Gaza, Gendelman a déclaré que « l’appel à un cessez-le-feu maintenant équivaut à un appel à maintenir le régime du Hamas à Gaza en place, et nous refusons catégoriquement cela ».
Le porte-parole israélien a mentionné que le gouvernement de Netanyahu exerce des pressions pour permettre à la Croix-Rouge de visiter les prisonniers israéliens à Gaza ».
En revanche, le Hamas affirme que l’occupation échouera à atteindre ses objectifs de « libération des prisonniers et de prétendue élimination du Hamas ».
Saleh al-Arouri, vice-président du bureau politique du Hamas, a déclaré que la résistance était « prête et renforcée par un soutien populaire », soulignant « aucune crainte ni inquiétude pour la résistance, elle triomphera ».
Al-Arouri a confirmé que le prochain chapitre de la guerre ne sera pas « post-Hamas », mais plutôt comment se débarrasser de l’impasse et du marécage dans lesquels l’occupation est embourbée.
Depuis quelques jours, les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, déclarent mener des combats avec les forces d’occupation israéliennes dans l’axe est de Khan Younis, affirmant avoir visé et touché plusieurs soldats et véhicules, infligeant des pertes.
Le ministre de la Défense israélien, Yoav Galant, a reconnu lors d’une conférence de presse, mardi dernier, avoir payé « un prix très élevé » depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre dernier.
En réponse aux « attaques israéliennes quotidiennes contre le peuple palestinien et ses sanctuaires », le Hamas a lancé le 7 octobre une attaque visant des colonies et des bases militaires autour de Gaza, tuant environ 1200 Israéliens et en blessant environ 5431. Des dizaines d’entre eux ont été échangés, pendant une trêve humanitaire qui a duré 7 jours jusqu’au 1er décembre, avec Israël détenant 7 800 Palestiniens dans ses prisons.
Après l’attaque du Tsunami Al-Aqsa, l’armée israélienne mène une guerre dévastatrice à Gaza, faisant plus de 17 000 martyrs, en plus d’une destruction massive de l’infrastructure et d’une « catastrophe humanitaire sans précédent », selon des sources officielles palestiniennes et internationales.
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