
D’après le Washington Post, le Hamas maintient sa puissance même après 60 jours d’agression israélienne sur la bande de Gaza.
Le journal rapporte que les opérations militaires dans le nord de Gaza ne sont pas encore terminées, malgré le contrôle prédominant de Gaza, et que les forces d’occupation n’ont pas encore pénétré certaines forteresses clés du Hamas dans le nord.
Pendant la récente trêve, des combattants masqués sont apparus pour remettre des détenus sur une place principale, suggérant la présence continue du Hamas dans des zones où l’armée pensait avoir affaibli son contrôle.
L’ancien chef du renseignement militaire israélien a souligné qu’une partie de Gaza échappait encore au contrôle israélien, y compris des zones fortement fortifiées.
Le rapport indique que l’armée israélienne a contourné les positions bien connues du Hamas, y compris Shejaiya, où des batailles intenses ont eu lieu en 2008, et où le Hamas pourrait être retranché.
Des responsables militaires estiment que la bataille sera « extrêmement difficile » dans cette zone, affirmant que le Hamas a « reconstruit toute son infrastructure ».
Un responsable israélien, restant anonyme, a déclaré que les opérations dans le sud seraient différentes de celles dans le nord.
Le Washington Post souligne que la vraie bataille à Gaza n’a pas encore commencé, précisant que selon les estimations, un tiers des tunnels de la résistance restent intacts.
L’occupation prétend avoir tué 5 000 membres du Hamas, mais le journal note que ce sont des estimations non étayées par des preuves.
Le journal insiste sur le fait que le nombre total de morts parmi les résistants importe moins à l’occupation, qui vise principalement le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, qualifié de « homme mort qui marche » par l’armée israélienne.
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