Les expatriés égyptiens ont entamé aujourd’hui, vendredi, le processus de vote pour les élections présidentielles égyptiennes, une opération qui se déroulera sur trois jours, dans un contexte de crise économique nationale.
Les élections à l’étranger se déroulent dans 137 ambassades et consulats répartis dans 121 pays du monde, permettant à chaque Égyptien vivant à l’étranger de participer en personne à ce scrutin.
Les représentations diplomatiques égyptiennes à l’étranger se préparent activement pour cet événement électoral, tandis que les citoyens égyptiens sur le territoire national exerceront leur droit de vote les 10, 11 et 12 décembre de cette année.
Les résultats de ces élections devraient être annoncés le 18 décembre de cette année, si le vainqueur est décidé dès le premier tour, avec un mandat présidentiel de 6 ans.
En cas de nécessité de répéter le processus électoral, un autre scrutin est prévu tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays en janvier prochain.
Les candidats à ces élections présidentielles comprennent le président actuel, Abdel Fattah al-Sissi, en tant qu’indépendant, Abdel Sattar al-Yamama, président du parti al-Wafd, Farid Zahran, président du parti égyptien démocratique, et Hazem Omar, président du Parti du peuple républicain.
Ces élections interviennent environ 4 mois avant la fin du mandat actuel d’Al-Sissi début avril de l’année prochaine.
Il est important de noter que les prévisions favorisent Al-Sissi (68 ans), qui se présente pour un troisième mandat, conformément à une modification de la Constitution en 2019 prolongeant la durée du mandat présidentiel de 4 à 6 ans, offrant ainsi la possibilité de rester en poste au moins jusqu’en 2030.
La Constitution modifiée stipule qu’un président égyptien ne peut pas exercer la présidence pendant plus de deux mandats consécutifs, mais il peut se présenter une fois après la fin de son mandat actuel, en vertu de l’article 140 modifié de la Constitution.
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