
Le gouvernement syrien a prolongé son accord pour permettre l’entrée de l’aide humanitaire par le poste-frontière de Bab al-Hawa, le principal point de passage depuis la Turquie vers les zones non contrôlées par le régime dans le nord-ouest de la Syrie. La mission syrienne aux Nations Unies a informé que Damas « prolongera l’autorisation accordée aux Nations Unies d’utiliser le passage de Bab al-Hawa pour livrer une assistance humanitaire au nord-ouest de la Syrie pendant 6 mois supplémentaires, jusqu’au 13 juillet 2024 ».
Les Nations Unies utilisent ce passage pour fournir de l’aide à environ 3 millions de personnes dans le nord-ouest de la Syrie depuis 2014, avec l’approbation du Conseil de sécurité de l’ONU. L’acheminement de l’aide par Bab al-Hawa a été interrompu mi-2023 après l’échec d’une commission de 15 membres à prolonger l’accord. Plus tard, le gouvernement syrien a autorisé les Nations Unies à continuer d’utiliser le passage pendant 6 mois supplémentaires.
Reuters a révélé que la Turquie exerçait des pressions en faveur de la prolongation de l’acheminement de l’aide vers les zones du nord-ouest de la Syrie contrôlées par l’opposition armée. La Turquie, qui soutient depuis des années des factions syriennes opposées au régime de Bashar al-Assad, est devenue le centre de l’acheminement de l’aide vers le nord-ouest de la Syrie depuis 2014, en particulier par le passage de Bab al-Hawa, avec l’approbation du Conseil de sécurité de l’ONU.
Après un séisme ayant coûté la vie à plus de 50 000 personnes en Turquie et en Syrie en février 2023, la Syrie a accordé une autre autorisation pour l’acheminement de l’aide par les passages de Bab al-Salam et al-Rai (au nord du pays). Cependant, cette autorisation prendra également fin le 13 février prochain.
Des millions de Syriens dans le nord-ouest du pays, sous le contrôle de l’opposition, dépendent de l’aide qui arrive via la Turquie pour assurer leur sécurité alimentaire, l’accès aux médicaments et d’autres besoins essentiels.
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