
La présidence palestinienne rejette le plan proposé par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu concernant le lendemain de la guerre à Gaza, affirmant que le plan vise à poursuivre l’occupation israélienne des territoires palestiniens et à empêcher l’établissement d’un État palestinien.
Selon l’agence de presse palestinienne, la présidence palestinienne a déclaré que Gaza ne serait qu’une partie de l’État palestinien indépendant, avec Jérusalem comme capitale, et a souligné qu’Israël ne réussirait pas dans ses tentatives de modifier la géographie et la démographie de la bande de Gaza.
De son côté, le ministère des Affaires étrangères palestinien a vivement rejeté le plan de Netanyahu, le qualifiant de réoccupation de la bande de Gaza, et s’est opposé aux efforts américains et internationaux visant à établir un État palestinien.
Le ministère des Affaires étrangères palestinien a appelé l’administration américaine et les pays occidentaux à reconnaître rapidement l’État palestinien et à soutenir son obtention d’une adhésion pleine à l’ONU.
Netanyahu a présenté au mini-cabinet de sécurité un document de principes concernant la politique du lendemain de la guerre de Gaza, comprenant le maintien par Israël de la liberté d’action dans toute la bande de Gaza sans limite de temps, ainsi que l’établissement d’une zone de sécurité dans le secteur adjacent aux villes israéliennes « qui restera en place aussi longtemps qu’il y aura un besoin de sécurité ».
Le document stipule également le maintien par Israël de la fermeture du sud à la frontière entre Gaza et l’Égypte « pour empêcher la réarmement des éléments terroristes dans la bande de Gaza ». Il comprend également une clause sur la fermeture de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et sa substitution par d’autres agences d’aide internationales.
Netanyahu a également déclaré qu’il souhaitait mettre en œuvre un plan de ce qu’il appelle « éradiquer l’extrémisme » dans toutes les institutions religieuses, éducatives et sociales de Gaza, « avec la participation et l’aide des États arabes ayant une expérience dans la lutte contre l’extrémisme sur leur territoire », selon ses termes.
Le document insiste sur le fait que la reconstruction de Gaza ne sera possible qu’après la fin du processus de désarmement et le début de l’opération de « déradicalisation », une position jamais exprimée publiquement par Netanyahu auparavant. Il stipule également que « les plans de reconstruction seront mis en œuvre par le financement et le leadership de pays acceptables pour Israël ».
Le document ne précise pas clairement qui Netanyahu envisage de diriger Gaza après la guerre, mais indique que « des éléments locaux ayant une expérience en gestion » seront responsables de l’administration civile et de l’ordre public à Gaza.
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