
Selon des sources actuelles et anciennes citées par le Wall Street Journal, l’Agence centrale de renseignement américaine (CIA) fait face à des défis persistants pour rétablir ses capacités de renseignement humain en Chine, qui demeure sa principale priorité en matière de renseignement.
Le journal rapporte que les contre-espions à Pékin ont sérieusement entravé les opérations américaines en Chine depuis une décennie, notamment en arrêtant méthodiquement un réseau d’agents chinois travaillant pour la CIA.
Ces actions ont créé des lacunes qui limitent la compréhension des États-Unis des discussions confidentielles entre le leader chinois Xi Jinping et son cercle intérieur, notamment sur des questions cruciales telles que Taïwan.
Un ancien haut responsable du renseignement américain, bien informé sur les rapports secrets, a déclaré : « Nous n’avons absolument aucune vision réelle des plans et intentions de la Chine ».
Le directeur de la CIA, William Burns, a souligné que la Chine demeure en tête de la liste des priorités de l’agence, déclarant : « Nous considérons la Chine comme une priorité mondiale et nous avons augmenté de manière significative les ressources budgétaires dédiées à la mission en Chine au cours des trois dernières années. Nous avons également établi un centre de mission chinois en tant que seul centre national de coordination pour cette question ».
Burns a ajouté : « Nous sommes fortement engagés dans le défi stratégique à long terme posé par la Chine, tout en équilibrant plusieurs priorités, y compris les conflits en cours ».
Le Wall Street Journal a également signalé que la compréhension par les États-Unis des plans du président chinois Xi Jinping provient principalement d’inférences et d’analyses de ses déclarations publiques répétées. Les rapports de la CIA ont souvent anticipé que le président chinois actuel serait un leader différent, plus puissant, nationaliste et axé sur la sécurité.
Sous l’administration du président Barack Obama, la Maison Blanche avait négligé les analyses du renseignement, misant sur l’idée que la Chine, avec sa croissance économique, s’ouvrirait et s’intégrerait à l’ordre mondial dirigé par les États-Unis.
En outre, le journal a noté que les États-Unis ont récemment réorienté certaines ressources de renseignement vers le conflit israélo-palestinien.
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