
En dépit des roquettes, des obus et des ravages infligés aux complexes résidentiels et à leurs occupants, Israël poursuit une guerre systématique de famine à l’encontre des survivants dans la bande de Gaza assiégée, avec un soutien manifeste des États-Unis et de l’Occident.
Bien que Le Caire ait affirmé que le passage de Rafah reste ouvert et n’a jamais été fermé, les camions d’aide humanitaire sont incapables d’entrer dans la bande par ce passage, Israël ayant à plusieurs reprises bombardé, signifiant clairement qu’aucune aide ne sera autorisée sans son consentement.
De nombreux Gazaouis partagent sur les médias sociaux des récits terrifiants de la famine pratiquée contre les habitants de Gaza, se plaignant du manque même des moyens pour satisfaire la faim des gens et les maintenir en vie.
L’armée d’occupation prend soin de cibler les civils pendant leur quête de nourriture et d’eau, les bombardant dans les « files d’attente » des boulangeries et sur les marchés.
L’Observatoire méditerranéen des droits de l’homme a confirmé qu’Israël a fortement intensifié la « guerre de la famine » qu’elle mène contre les civils dans la bande, l’utilisant comme un outil de soumission.
Israël a directement visé les boulangeries, les usines, les magasins, les marchés, les stations, les puits et les réservoirs d’eau, bombardant les générateurs électriques et les unités d’énergie solaire sur lesquels s’appuient les installations vitales comme les commerces, les restaurants et les institutions civiles, afin de maintenir un fonctionnement minimal, dans un contexte de coupure totale d’électricité et d’épuisement des carburants.
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