
Dimanche dernier, le bureau de presse du gouvernement de Gaza a fait savoir que plus de 61 % des habitations du secteur ont été détruites par l’armée israélienne.
Dans un communiqué, le bureau a déclaré que « l’occupation a anéanti plus de 305 000 logements dans le cadre de sa campagne étendue contre notre peuple palestinien », qualifiant cette action de « génocide ».
Alertant la communauté internationale sur « une catastrophe humanitaire à Gaza » en raison de la hausse des destructions de maisons et d’unités d’habitation, le bureau a souligné que « les avions israéliens ont largué plus de 52 000 tonnes d’explosifs sur les domiciles des citoyens, les hôpitaux, les écoles et les institutions civiles tout au long de leur guerre contre Gaza ».
Il a précisé que plus d’un « million et demi de déplacés internes vivent dans des conditions catastrophiques et difficiles en raison de la détérioration des conditions de vie, du manque de logement, de la propagation de maladies et d’épidémies, cela se produit à l’approche de la saison hivernale et du froid glacial ».
Le bureau a considéré que les restrictions à l’entrée de l’aide à Gaza et la privation des civils de nourriture, de soins et des nécessités de la vie « reviennent à prononcer la peine de mort pour 2,2 millions d’individus dans le secteur ».
Par ailleurs, le bureau de presse a fortement plaidé pour la « réouverture complète et continue du passage de Rafah ainsi que la fourniture quotidienne d’aides effectives dans le but de sauver ce qui peut l’être après la guerre ».
Il a appelé « les pays arabes et islamiques à fournir des hôpitaux de campagne médicalement équipés pour entrer dans la bande de Gaza, dans le but de sauver la vie de dizaines de milliers de blessés et de transférer les personnes gravement atteintes aux hôpitaux pour recevoir des soins ».
Depuis le 7 octobre dernier, Israël mène une guerre dévastatrice contre Gaza, causant la mort de 17 997 Palestiniens et blessant 49 229 autres, principalement des enfants et des femmes. Cette guerre a entraîné d’énormes destructions de l’infrastructure et une « catastrophe humanitaire sans précédent », selon des sources officielles palestiniennes et internationales.
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