
La région s’est réveillée ce vendredi matin avec la nouvelle des frappes aériennes menées par les États-Unis et le Royaume-Uni contre des cibles du groupe rebelle houthi au Yémen. Selon les déclarations d’un responsable américain à Al Jazeera, les frappes ont visé des sites radar, des plates-formes de drones, des missiles, et des postes de surveillance côtiers.
Selon le même responsable américain, « l’opération est terminée, mais nous nous réservons le droit de riposter si les menaces persistent. » Il semble que le responsable américain et ses collègues à Washington n’aient pas bien écouté les conseils donnés hier jeudi par Alexandra Stark, chercheuse à la fondation « RAND » et auteure d’un prochain livre intitulé « The Yemen Model ». Stark a publié un article dans la revue « Foreign Affairs » avec le titre direct « Ne bombardez pas les Houthis… la diplomatie silencieuse peut mettre fin aux attaques en mer Rouge. »
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est connue. Depuis le début de l’agression israélienne sur Gaza le 7 octobre dernier, les Houthis ont intensifié leurs attaques en mer Rouge contre les navires appartenant à Israël ou exploités par ce dernier, ou transportant des marchandises à destination d’Israël. Cela a entraîné les conséquences suivantes :
L’économie israélienne est la plus touchée, avec des ciblages de navires liés à Tel Aviv dans le domaine des exportations et des importations, provoquant des pertes dans les secteurs du tourisme, avec des prévisions de baisse du taux de croissance. Les attaques houthies contre les navires liés à Israël en mer Rouge ont fait grimper les coûts du fret maritime entre l’Asie et l’Europe et les Amériques de 173% depuis novembre dernier.
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