Les médias affiliés au groupe des Houthis au Yémen ont rapporté que « l’agression américano-britannique a mené 11 raids sur Hudaydah et Saada ».
Ils ont indiqué que les frappes, survenues au milieu de la nuit, ont visé plusieurs zones, dont Ras Isa dans le district de Salif, le district de Baqem, le district de Zaidia, le district d’Al-Houk, et à l’est de la ville de Saada.
De son côté, le commandement central américain a publié des photos qu’il a qualifiées de décollage d’avions et de lancement de missiles sur des cibles des Houthis au Yémen.
Plus tard, l’armée américaine a annoncé avoir mené des frappes aériennes contre 5 missiles au Yémen, l’un conçu pour une attaque terrestre et les quatre autres pour cibler des navires.
Le commandement central américain (CENTCOM) a déclaré que les forces américaines « ont effectué une frappe de légitime défense contre un missile de croisière houthi pour une attaque terrestre, puis ont plus tard frappé 4 missiles de croisière antinavire, tous préparés pour être lancés contre des navires dans la mer Rouge ».
Elles ont ajouté que les forces américaines « ont identifié les missiles dans des zones contrôlées par les Houthis au Yémen, et ont décidé qu’ils représentaient une menace imminente pour les navires de guerre américains et les navires marchands dans la région ».
Frappes précédentes
Les forces américaines et britanniques ont mené des dizaines de raids aériens la nuit dernière sur des cibles dans 6 gouvernorats yéménites, dont la capitale Sanaa.
Par ailleurs, la Résistance islamique en Irak a annoncé avoir ciblé avec un drone la base pétrolière d’Al-Omar en Syrie, affirmant que cette opération était « en soutien à nos frères à Gaza ».
Sur le plan politique, l’envoyé de l’ONU au Yémen, Hans Grundberg, a discuté dimanche avec des responsables iraniens à Téhéran pour empêcher un retour à la violence au Yémen, les discussions se concentrant sur la nécessité de réduire les tensions au niveau régional.
La visite intervient quelques heures après que le groupe houthi au Yémen a déclaré que les États-Unis et la Grande-Bretagne avaient mené 48 frappes aériennes dans 6 gouvernorats yéménites, promettant de riposter.
Tôt dimanche, le commandement central américain a déclaré dans un communiqué que les forces américaines et britanniques, avec le soutien de l’Australie, de Bahreïn, du Canada, du Danemark, des Pays-Bas et de la Nouvelle-Zélande, avaient frappé 36 cibles houthies dans 13 régions du Yémen.
En solidarité avec Gaza – qui est en proie depuis le 7 octobre 2023 à une guerre israélienne dévastatrice soutenue par les États-Unis – les Houthis ciblent avec des missiles et des drones des navires de commerce en mer Rouge possédés ou exploités par des entreprises israéliennes ou transportant des marchandises vers ou depuis Israël.
Depuis le 12 janvier dernier, la coalition dirigée par les États-Unis mène sporadiquement des raids qu’elle dit cibler les positions des Houthis dans différentes régions du Yémen en réponse à leurs attaques en mer Rouge, une action qui a été accueillie par une riposte sporadique du groupe.
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