
Des médias affiliés aux Houthis ont rapporté que la capitale yéménite, Sanaa, a été la cible de frappes aériennes américano-britanniques cette nuit, touchant également d’autres villes telles que Taëz, Hajjah, Dhamar et Al-Bayda.
Selon la chaîne Al-Masirah, les forces américaines et britanniques ont mené 11 frappes américaines dans des zones de la province de Taëz.
Parallèlement, des responsables américains ont déclaré à Reuters que les États-Unis avaient visé des cibles liées à l’Iran au Yémen, dans ce qui semble être une deuxième journée d’opérations de représailles en réponse à la mort de soldats américains lors d’une attaque en Jordanie la semaine dernière.
Alors qu’un communiqué américano-britannique annonçait des frappes sur 36 cibles houthies dans 13 sites au Yémen, des responsables américains qualifiaient les frappes de cette nuit de « prochaine vague de représailles pour la mort des soldats en Jordanie ». Cependant, un haut responsable américain a déclaré à CNN que « les frappes contre les Houthis sont distinctes de la réponse américaine en Irak et en Syrie ».
En réponse aux frappes, Mohammed al-Bukhaiti, membre du bureau politique des Houthis, a déclaré : « Nous répondrons à l’escalade par l’escalade et nos opérations se poursuivront jusqu’à la fin de l’agression contre Gaza ».
Auparavant, le Commandement central des États-Unis (CENTCOM) avait annoncé vendredi la destruction de 6 missiles de croisière anti-navires qu’ils ont affirmé être liés aux Houthis et destinés à être lancés depuis le Yémen en direction de la mer Rouge.
En solidarité avec Gaza, qui fait face depuis le 7 octobre à une agression israélienne soutenue par les États-Unis, les Houthis ciblent des navires de commerce liés à Israël en mer Rouge avec des missiles et des drones, perturbant ainsi le trafic maritime et le commerce.
Selon l’agence Anadolu, les tensions en mer Rouge ont atteint un niveau élevé depuis que les Houthis ont directement visé un navire américain le 9 janvier, après avoir ciblé auparavant, dans le cadre de leur solidarité avec Gaza, des navires de commerce appartenant ou exploités par des sociétés israéliennes ou transportant des marchandises vers ou depuis Israël.
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