
Le Hezbollah libanais a annoncé que ses récentes opérations le long de la frontière sud, menées au cours des trois dernières semaines, ont abouti à la neutralisation de 120 soldats israéliens, à la destruction de 9 chars et à la mise hors d’état de drones.
Le groupe a affirmé avoir mené un total de 105 attaques depuis le 8 octobre, visant des systèmes de renseignement, de communication, des systèmes de brouillage et 33 radars.
Plus tôt dans la journée, le Hezbollah avait annoncé qu’il avait ciblé une unité d’infanterie israélienne près du site israélien d’Al-Jaradah avec des obus d’artillerie, causant des blessures confirmées.
Ils ont également déclaré que leurs combattants avaient visé le site israélien d’Al-Marj aujourd’hui avec des armes appropriées. Ils ont tiré un missile guidé sur un char Merkava alors qu’il se déplaçait autour de la caserne de Brannit et ont ciblé une unité israélienne près du site israélien d’Al-Aasay.
En réponse, les forces israéliennes ont bombardé un site de l’armée libanaise dans la vallée de Hounin avec 6 obus dans l’après-midi, sans causer de blessés.
L’artillerie israélienne a également visé une maison dans la région de Ras El Thahr à Meis Al-Jabal, dans le sud du Liban. Les tirs d’artillerie israéliens ont touché les environs des villes de Naqoura, El Dahr, et Alma Al Shaab.
Les tirs israéliens se sont étendus aujourd’hui pour englober des zones frontalières du sud du Liban, touchant les limites de plusieurs villes.
Il est important de noter que les régions frontalières du sud du Liban connaissent actuellement une escalade de la tension sécuritaire avec des échanges de tirs entre l’armée israélienne et les éléments du Hezbollah. Par ailleurs, des membres du Hamas et du Jihad islamique ont tiré des roquettes depuis le sud du Liban vers le nord d’Israël ces dernières semaines, en réponse à l’opération « Tempest of Al-Aqsa » lancée par les Brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche militaire du Hamas, le 7 octobre. De plus, Amnesty International a accusé l’armée israélienne d’avoir tiré des obus au phosphore blanc le long de la frontière sud du Liban.
L’organisation a appelé à une enquête sur l’attaque contre la ville d’Al-Zahrani le 16 octobre dernier, la qualifiant de crime de guerre.
Elle a déclaré que l’attaque indiscriminée d’Israël avait blessé au moins 9 civils et endommagé des biens civils.
Ayah Majzoub, directrice adjointe du bureau régional de l’organisation, a déclaré que l’utilisation par l’armée israélienne de phosphore blanc constituait une violation du droit international humanitaire et mettait en danger la vie des civils.
Elle a également souligné que l’organisation enquêtait également sur le fait de savoir si les attaques menées par le Hezbollah et d’autres groupes armés contre le nord d’Israël enfreignaient ou non le droit international humanitaire.
Laisser un commentaire