
Dans un article de David Hurst, un journaliste britannique de renom, il est mis en avant une série d’erreurs notables commises par les États-Unis en réponse au conflit déclenché dans les territoires occupés après l’attaque surprise de la résistance palestinienne le 7 octobre contre Israël. Ces erreurs revêtent une importance cruciale dans la manière dont les États-Unis ont géré la situation.
L’article souligne, entre autres, le rôle joué par les États-Unis dans l’incitation d’Israël à mener des attaques sans retenue à Gaza, ainsi que leur proposition initiale d’un plan visant à déplacer massivement la population palestinienne vers l’Égypte. Cette proposition a suscité des inquiétudes et des controverses dans la région.
De plus, David Hurst critique vivement le président américain, Joe Biden, pour avoir relayé de fausses déclarations d’Israël selon lesquelles le Hamas aurait décapité des enfants, une allégation qui a contraint la Maison Blanche à faire marche arrière et à rectifier cette information erronée.
Cette situation a entraîné une vague de colère généralisée dans diverses régions, notamment en Cisjordanie, en Jordanie, en Irak, au Liban et en Égypte. La visite prévue de Joe Biden en Israël a été entachée par ces tensions, au point qu’aucun dirigeant arabe n’a souhaité le rencontrer, invoquant des raisons de sécurité.
En coulisses, il est devenu de plus en plus évident que la politique américaine au Moyen-Orient échappait à leur contrôle, et les actions prises immédiatement après l’attaque de la résistance palestinienne ont ouvert la voie à la crise actuelle dans la région.
L’article pointe également du doigt l’approbation claire donnée par les États-Unis aux frappes israéliennes sur Gaza, avec l’objectif de déplacer plus d’un million de personnes depuis le nord de la bande de Gaza vers la frontière égyptienne. Des rapports suggèrent que les États-Unis ont tenté de convaincre l’Égypte d’accepter ce plan en échange d’une incitation financière importante.
En fin de compte, la proposition a été perçue comme très sensible, provoquant des réactions des autorités égyptiennes qui ont convoqué des éditeurs et ouvert une enquête sur ce qu’elles ont qualifié de « fausses nouvelles ». La perspective d’un déplacement massif de la population de Gaza vers l’Égypte a suscité des inquiétudes dans la région et a été suivie de près par divers acteurs internationaux.
En résumé, la situation a atteint un point de basculement lorsque le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a semblé réaliser que les conséquences d’une nouvelle catastrophe, similaire à celle de 1948, n’étaient pas acceptables. Des experts ont averti que l’entrée d’Israël dans Gaza pourrait compromettre les accords d’Abraham, perturber la stabilité de ses alliés clés comme l’Égypte et la Jordanie, et rendre la normalisation avec l’Arabie saoudite impossible. De plus, cela pourrait renforcer le Hamas en Cisjordanie, provoquer des conflits entre colons juifs et avoir un impact sur la stratégie iranienne visant à étirer les capacités militaires et économiques d’Israël, menaçant ainsi la démocratie juive de l’intérieur.
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