
Des témoignages émouvants rapportent les moments difficiles vécus par des familles palestiniennes qui ont fui le camp de réfugiés de Jenine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, en raison des opérations continues de l’armée israélienne pour le troisième jour consécutif. Elles ont partagé les heures difficiles endurées en raison des bombardements et des incursions.
Pour le troisième jour d’affilée, l’armée israélienne persiste dans son intrusion à Jenine et dans son camp. Un siège a été imposé sur certains quartiers du camp, et les forces d’occupation se sont positionnées devant les entrées des hôpitaux tels que l’hôpital gouvernemental de Jenine, l’hôpital Al-Razi et l’hôpital Al-Amal.
Cela s’inscrit dans une campagne plus large de perquisitions et d’arrestations menée par les forces d’occupation en Cisjordanie, coïncidant avec l’agression israélienne sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier.
L’aviation israélienne a eu recours à des drones et à des bombes « Inerga », des projectiles antichars, tout en utilisant des balles réelles. Parallèlement, les véhicules militaires ont déblayé les rues principales du camp et de ses environs.
L’opération militaire israélienne se poursuit dans la ville de Jenine et son camp, au nord de la Cisjordanie, pour le troisième jour consécutif, causant la mort de 11 Palestiniens touchés par des balles réelles et des frappes de drones. L’armée israélienne maintient un siège sur le camp de Jenine en bloquant toutes ses entrées et procède à des opérations de démolition des infrastructures.
Une mère palestinienne témoigne du caractère extrêmement difficile de la situation à Jenine et dans le quartier de Harat al-Damaj. Elle souligne avoir quitté le camp au péril de sa vie, décrivant des conditions de vie difficiles en raison des coupures d’électricité, d’eau et de nourriture, et de la présence constante des forces.
Une autre Palestinienne, Rawida Abu Jilda, raconte comment les forces d’occupation israéliennes ont pénétré dans sa maison du camp, les maltraitant violemment et provoquant des blessures. Contrainte de fuir avec ses quatre enfants en raison du manque de nourriture et de lait pour nourrissons, elle décrit les dégâts dans les rues et les destructions de biens et de véhicules.
Malgré la présence des forces israéliennes dans le camp et ses environs, Abu Jilda s’est rendue à l’hôpital gouvernemental de Jenine. L’Agence Anadolu a pu observer des arrestations devant l’établissement médical.
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