
Le bureau suédois du mouvement « Fridays for Future », avec à sa tête la militante écologiste Greta Thunberg, a réaffirmé son engagement envers la protection de l’environnement en publiant deux articles mardi, exprimant sa solidarité envers les Palestiniens de Gaza. Cette prise de position intervient en réponse aux critiques dirigées contre le mouvement après l’agression israélienne à Gaza.
Dans un article paru dans le journal suédois « Aftonbladet », le mouvement a souligné que « Fridays for Future » n’a pas dévié vers l’extrémisme ni n’est devenu un acteur politique. Il a rappelé qu’il a toujours eu une dimension politique, étant un mouvement en faveur de la justice. Une version de l’article a également été publiée en anglais dans le quotidien britannique « The Guardian ».
Le mouvement a ajouté que son plaidoyer en faveur de la justice climatique est ancré dans la préoccupation pour les personnes et leurs droits humains, soulignant qu’il est naturel de manifester sa solidarité avec les Palestiniens et tous les civils touchés par la guerre. En tant que mouvement environnemental, il considère comme son devoir d’exprimer sa position lorsque les gens souffrent et sont contraints de fuir, quelle que soit la raison.
En octobre dernier, des voix en Allemagne avaient appelé la branche locale à rompre ses liens avec le mouvement mondial, critiquant les positions de la jeune militante jugées pro-palestiniennes dans le conflit.
Fin novembre, des médias israéliens ont attaqué Greta Thunberg après qu’elle soit apparue dans une vidéo scandant des slogans appelant à « abattre le sionisme » lors d’une manifestation de solidarité avec la Palestine à Stockholm.
La solidarité de Thunberg avec les victimes de la guerre israélienne à Gaza a suscité des attaques des journaux israéliens, dont « Yedioth Ahronoth », qui a commenté sa participation en disant, « Dans la vidéo publiée par ‘Epoch Times’, on peut voir Thunberg répéter des appels hostiles à Israël. Des drapeaux palestiniens ont également été brandis lors de la manifestation ».
Selon le journal israélien, la militante suédoise du climat « a maintenu sa position hostile envers Israël, affirmant en tant que mouvement de justice climatique, nous devons écouter les voix des opprimés et de ceux qui luttent pour la liberté et la justice. Sinon, il n’y aura pas de justice climatique sans solidarité internationale ».
Laisser un commentaire