
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué vivement le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aujourd’hui, en le comparant au dirigeant allemand Adolf Hitler. Erdogan a évoqué les attaques répétées d’Israël contre la bande de Gaza, établissant un parallèle troublant avec les atrocités commises par les nazis contre les Juifs.
Lors d’un événement à Ankara, Erdogan a directement interpellé Netanyahu et son armée, se demandant : « Quelle distinction pouvez-vous établir entre vos actions et celles d’Hitler ? Les actions de Netanyahu sont bien plus choquantes que celles d’Hitler. »
Il a souligné que Netanyahu, soutenu financièrement par l’Occident, surpassait même Hitler sur le plan financier. Erdogan a critiqué le soutien continu des États-Unis à Israël, en pointant du doigt les résultats tragiques de cette assistance, avec plus de 20 000 victimes à Gaza.
Tout en réitérant ses critiques sur le soutien occidental à Israël, Erdogan a évoqué les difficultés auxquelles sont confrontés les universitaires en Occident en raison de leurs positions en faveur de Gaza, affirmant que la Turquie accueillait favorablement ceux qui se trouvent sous pression.
Il a déclaré que les universités turques étaient ouvertes aux scientifiques du monde entier défendant la cause de Gaza, et a souligné que les chercheurs dénonçant l’injustice à Gaza étaient actuellement soumis à des pressions similaires à celles subies en Allemagne nazie il y a 80 ans.
Erdogan a également critiqué les institutions dépensant d’importantes sommes d’argent pour soutenir Israël, affirmant qu’elles devenaient sans valeur lorsqu’il s’agissait de discuter de l’injustice perpétrée par Israël.
En réponse, Netanyahu a qualifié Erdogan de dernier interlocuteur à pouvoir donner des leçons à Israël, soulignant les allégations de génocide contre les Kurdes et le record mondial de détention de journalistes opposés à son régime.
Il est à noter que la présidente de l’Université de Pennsylvanie, Amy Gutmann, a annoncé sa démission en décembre dernier après des critiques et des pressions consécutives à son témoignage devant le Congrès sur les accusations d’antisémitisme croissant sur le campus. Des anciens présidents de l’Université Harvard ont également exprimé leur soutien à la présidente actuelle, Claudine Gay, qui a démissionné suite à des critiques liées à sa position sur les manifestations en faveur de la Palestine, considérées comme relevant de la « liberté de pensée ».
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