
La chaîne CNN a relayé les propos d’un haut responsable de l’administration américaine, indiquant que les membres de la Maison Blanche ne partagent pas tous la position officielle selon laquelle Israël répondrait aux avertissements américains pour minimiser les pertes civiles à Gaza.
Le responsable américain a exprimé son malaise quant à l’usage du terme « accepter », faisant référence à la réaction d’Israël face aux conseils américains liés à l’opération militaire en cours à Gaza.
Selon cette source, la Maison Blanche suit de près l’évolution des opérations militaires israéliennes dans le sud de Gaza. Les discussions avec Israël sur la nécessité d’éviter une répétition des actions dans le nord du territoire ont été qualifiées de difficiles, fermes et directes.
Il a souligné l’engagement de la Maison Blanche à éviter toute confrontation ouverte avec Israël concernant son opération militaire, privilégiant plutôt une approche de conseils discrets en coulisses.
Selon des informations divulguées, les conversations confidentielles diffèrent du discours public. En public, l’administration du président Joe Biden affirme que ses pressions sur Israël ont conduit à des opérations militaires plus précises et à une plus grande attention pour réduire les pertes civiles.
La vice-présidente américaine, Kamala Harris, a laissé entendre : « Je pense qu’ils commencent à prendre en compte nos suggestions », en réponse à des questions de journalistes sur la réceptivité d’Israël aux conseils américains visant à minimiser les pertes civiles à Gaza.
Jusqu’à présent, Israël a causé la mort de plus de 16 000 civils palestiniens à Gaza, en majorité des femmes et des enfants.
Néanmoins, le conseiller à la sécurité nationale américain, Jake Sullivan, a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que l’armée israélienne tue délibérément des civils. De même, le secrétaire d’État, Antony Blinken, a affirmé qu’il n’y avait aucune preuve qu’Israël cible délibérément des civils, tout en soulignant l’accord unanime sur le fait que le Hamas le fait délibérément.
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