
Les divergences suscitées par la proposition de l’échange de prisonniers et le cessez-le-feu à Gaza, ainsi que les arrangements post-guerre, menacent de faire éclater le cabinet de guerre israélien.
Le journal « Haaretz » a cité un responsable du parti « Le Camp » dirigé par le membre du cabinet de guerre Benny Gantz, affirmant que le parti se retirerait du gouvernement d’urgence israélien s’il avait l’impression que le Premier ministre Benjamin Netanyahu refusait un accord d’échange de prisonniers pour des raisons politiques, ou s’il déclarait la loi martiale à Gaza.
Les médias israéliens ont rapporté que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a imploré ses partenaires du parti Le Camp dirigé par Benny Gantz de ne pas quitter le gouvernement de guerre, soulignant que cela nuirait à l’unité israélienne.
Des fuites de ce qui s’est passé lors de la réunion du Cabinet restreint des affaires de sécurité et politiques, qui s’est prolongée tard dans la nuit de jeudi, ont été rapportées par les médias israéliens, indiquant que Netanyahu avait tranché le débat entre ses ministres lors de la réunion en confirmant ce qu’il a décrit comme trois conditions qu’Israël ne peut pas accepter pour conclure un nouvel accord d’échange de prisonniers avec le Hamas.
Netanyahu aurait déclaré que son gouvernement ne pouvait pas permettre un arrêt des hostilités et la fin de la guerre, qu’il ne serait pas d’accord pour libérer des milliers de prisonniers palestiniens, et qu’il ne permettrait pas le retrait de l’armée de la bande de Gaza.
Le Premier ministre israélien avait promis lors de sa visite à des soldats blessés de ne pas mettre fin à la guerre avant ce qu’il appelait une victoire totale.
De son côté, le chef de l’opposition israélienne, Yair Lapid, a ridiculisé les fuites continues des réunions du Cabinet et a accusé le Premier ministre d’incompétence.
La chaîne israélienne Channel 12 a cité des membres du Cabinet restreint de la sécurité affirmant qu’un nouvel accord d’échange de prisonniers était encore loin, et qu’un grand nombre de ministres exprimaient leurs réserves quant à la durée du cessez-le-feu et aux étapes de la négociation de l’accord, soulignant que la majorité des ministres demandaient à être impliqués dans le processus de négociation et de ne pas être informés de manière imposée.
Dans le même temps, le bureau du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré aujourd’hui que ce dernier avait discuté avec le secrétaire général du Jihad islamique, Ziyad al-Nakhalah, des initiatives pour mettre fin à l’agression contre Gaza.
Le bureau, dans un communiqué, a ajouté qu’Haniyeh et al-Nakhalah avaient souligné la nécessité pour toute négociation de mettre fin à l’agression, au retrait de l’occupation israélienne, à la levée du siège de Gaza et à l’apport de toutes les exigences de la vie à son peuple.
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