
Des militants ont lancé un appel au boycott de la célèbre marque espagnole « Zara » en raison des motifs controversés de sa nouvelle collection dévoilée la semaine dernière. Selon certains internautes, ces designs semblent s’inspirer de la guerre à Gaza et sont perçus comme un soutien implicite à l’occupation israélienne.
Ce qui a retenu l’attention des abonnés des comptes « Zara », ce sont les images de la nouvelle collection, notamment celles d’une mannequin portant ce qui semble être un linceul, et une autre la montrant à l’intérieur d’une boîte brisée, évoquant un cercueil, avec à ses pieds ce qui semble être un cadavre enveloppé dans un sac mortuaire. Ces images, accompagnées de scènes de destruction et d’une personne émergeant des décombres, ont déclenché une vague d’indignation et d’appels au boycott de la marque au sein de la communauté arabophone.
Certains commentateurs estiment que les motifs de la campagne publicitaire de « Zara », dans tous leurs détails, semblent être inspirés par les scènes de destruction, de cadavres et de linceuls symbolisant les rituels funéraires musulmans. Ces scènes sont rappelées comme étant une réalité quotidienne à Gaza en raison de l’agression continue d’Israël dans la région depuis 65 jours.
Le hashtag #مقاطعة_زارا, en arabe et en anglais, a pris d’assaut les tendances dans plusieurs pays arabes, incitant les utilisateurs à boycotter « Zara » à l’instar des campagnes de boycott menées contre d’autres marques ayant soutenu l’occupation israélienne lors de la guerre à Gaza, telles que McDonald’s et Starbucks.
Certains blogueurs soulignent que les détails de la publicité de « Zara » semblent manifestement s’inspirer du génocide subi par les habitants de Gaza, selon leurs dires. Certains appellent les gouvernements arabes et islamiques à interdire la marque dans leurs pays, qualifiant la campagne de « Zara » de déplacée et contraire à l’humanité.
Suite à la pression exercée sur les réseaux sociaux, l’entreprise a été contrainte de supprimer certaines images de ses comptes. Il est à noter que la société compte plus de 61 millions d’abonnés sur son compte Instagram.
Ce n’est pas la première fois que les utilisateurs des réseaux sociaux dans le monde arabe appellent au boycott de « Zara ». En 2021, la styliste principale de la ligne féminine, Vanessa Perilman, a ouvertement exprimé son soutien à Israël en réponse à un mannequin palestinien, Qaher Harhash. De plus, le directeur général de « Zara » en Israël, Gofie Shoval, a accueilli le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, chez lui. À ce moment-là, l’association des droits de l’homme « Liberté » a averti la société « Zara » de ne pas s’impliquer dans le soutien à l’occupation israélienne, appelant la société espagnole à respecter le droit international et les résolutions des Nations unies.
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