Les autorités de la région séparatiste de Transnistrie ont publié une déclaration officielle demandant la protection de la Russie face aux pressions exercées par le gouvernement de Moldavie sur l’économie de la région.
Dans leur déclaration publiée aujourd’hui, mercredi, à la suite d’une conférence des hauts responsables, les autorités séparatistes de la région ont déclaré qu’il y avait « des pressions sociales et économiques sur la Transnistrie, ce qui contrevient directement aux principes et règles européens en matière de protection des droits de l’homme et du commerce libre ».
Les séparatistes ont demandé à Moscou de « prendre des mesures pour protéger la Transnistrie face à la pression croissante exercée par la Moldavie ».
En réponse à cette déclaration, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que « protéger les intérêts des habitants de Transnistrie, nos compatriotes, est l’une de nos priorités », selon les agences de presse russes.
En revanche, le gouvernement moldave a condamné la déclaration des séparatistes, la qualifiant de propagande.
Oleg Țîrpea, vice-Premier ministre de Moldavie, a écrit sur Telegram que le gouvernement « rejette cette propagande et rappelle que la région de Transnistrie bénéficie des politiques de paix, de sécurité et d’intégration économique avec l’Union européenne, qui profitent à tous les citoyens ».
Cette région n’est pas sous le contrôle des autorités moldaves depuis l’effondrement de l’Union soviétique en 1991 et est gouvernée par des séparatistes favorables à une union avec la Russie.
La région, située près de l’Ukraine, n’a reçu aucune reconnaissance internationale de son indépendance. Environ 1500 soldats russes y sont déployés unilatéralement, selon Moscou, pour maintenir la paix, tandis que la région dépend de ressources russes gratuites telles que le gaz.
La population de la région, qui compte environ 470 000 habitants, comprend des populations russes, ukrainiennes et moldaves dans des proportions variables.
Laisser un commentaire