
Le président américain Joe Biden a émis un décret exécutif visant à punir les colons juifs qui attaquent les Palestiniens en Cisjordanie occupée.
Biden considère que « la situation en Cisjordanie occupée, en particulier les niveaux élevés de violence des colons extrémistes (…), et la destruction de biens ont atteint des niveaux intolérables et représentent une menace sérieuse pour la paix, la sécurité et la stabilité en Cisjordanie, à Gaza, en Israël et dans la région du Moyen-Orient ».
Le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré que la décision visait à traiter les activités qui sapent la paix et la stabilité en Cisjordanie.
Sullivan a expliqué que le décret exécutif autoriserait l’imposition de sanctions financières et de restrictions de visa contre les individus qui ont attaqué ou intimidé les Palestiniens ou qui ont confisqué leurs biens.
Il a souligné que Biden avait été clair sur « le droit d’Israël à se défendre et dans ses efforts pour vaincre le Hamas », notant que cinq séries de sanctions avaient été imposées au Hamas.
Dans le même contexte, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a déclaré que le décret exécutif comprenait l’imposition de sanctions financières à l’encontre de quatre Israéliens liés à la violence contre des civils en Cisjordanie.
Le journal israélien Haaretz, citant un responsable de l’administration Biden, a rapporté que ce dernier envisageait d’imposer des sanctions aux ministres extrémistes du gouvernement israélien, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir et le ministre des Finances Bezalel Smotrich.
Le coordinateur du Conseil de sécurité nationale américain pour les communications stratégiques, John Kirby, a nié l’existence de plans pour sanctionner actuellement les responsables gouvernementaux israéliens.
Kirby a souligné que le gouvernement israélien avait été informé du décret exécutif concernant la Cisjordanie avant son annonce.
Cette démarche américaine intervient après les fortes critiques adressées à l’administration américaine pour son soutien indéfectible à l’agression israélienne contre la bande de Gaza, où plusieurs massacres ont été commis contre les Palestiniens, entraînant plus de 27 000 morts et près de 66 000 blessés.
En décembre dernier, les États-Unis ont commencé à interdire l’octroi de visas aux personnes impliquées dans des actes de violence en Cisjordanie.
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