L’ancien ministre de la Défense israélien, Avigdor Lieberman, a affirmé aujourd’hui qu’il était impératif de détruire l’axe de Philadelphie. Il a ajouté que si une liberté de mouvement entre le Sinaï et Gaza était établie, environ un million et demi de Palestiniens se dirigeraient vers le Sinaï.
Lieberman a précisé sur sa page Twitter : « Israël ne forcera aucun habitant de Gaza à partir, mais quiconque souhaite se rendre au Sinaï ne sera pas empêché de le faire. »
Sous le titre « Le lendemain », Lieberman a partagé sur le site X que le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, et le chef du Conseil de sécurité nationale présentaient un modèle du lendemain aux responsables du gouvernement américain avant de le soumettre au Cabinet politique et sécuritaire israélien.
Il a souligné : « La question du lendemain doit porter un message clair : personne ne doit nous défier. Cela ne pourra se faire qu’en faisant payer un prix élevé à ceux qui ont déclenché la guerre contre nous, en particulier le Hamas et le Hezbollah. »
Lieberman a rappelé : « À travers l’histoire, toutes les parties qui ont initié la guerre et ont subi des pertes ont payé un prix élevé, en premier lieu la perte de territoires. »
Il a ajouté : « Dans le scénario du lendemain contre le Hezbollah, les soldats de l’armée israélienne devraient se positionner sur la rivière Litani et contrôler la zone entre le Litani et la frontière israélienne. Toutes les terres devraient être sous le contrôle israélien, jusqu’à ce qu’un gouvernement à Beyrouth puisse exercer sa souveraineté sur l’ensemble du Liban, ce qui ne semble pas être le cas. Quelle que soit la durée, que ce soit 5, 15 ou 50 ans, tout arrangement autre que la Galilée signifie abandonner. »
Lieberman a ajouté : « Le lendemain, Israël devrait prendre le contrôle du nord de la bande de Gaza du point de vue sécuritaire, établir une zone tampon d’au moins un kilomètre à l’intérieur des terres de la bande, et détruire l’axe de Philadelphie. Cet axe doit être anéanti. Selon un scénario où la liberté de passage entre Gaza et le Sinaï serait établie, environ un million et demi d’habitants de Gaza quitteraient le territoire pour se rendre au Sinaï. Nous n’expulserons pas les habitants de Gaza, mais si quelqu’un de Gaza souhaite se rendre au Sinaï, il ne sera pas empêché de le faire. Ne pas faire payer le prix au Hamas et au Hezbollah signifie que nous reviendrons à la réalité d’avant le 7 octobre de l’année dernière, dans un avenir proche. »
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