La « Résistance islamique en Irak » a annoncé avoir attaqué avec des drones deux bases américaines en Syrie en réponse aux massacres israéliens dans la bande de Gaza.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, samedi, elle a indiqué avoir ciblé « la base de Tanf et la base d’al-Shaddadi en profondeur syrienne », confirmant sa volonté de « frapper les bastions de l’ennemi », selon le communiqué.
Cette annonce survient au milieu des craintes américaines d’une escalade régionale en raison de la guerre israélienne à Gaza. Un responsable américain a déclaré jeudi dernier que les forces américaines au Moyen-Orient ont été attaquées environ 115 fois depuis le 17 octobre de l’année dernière.
Une attaque américaine par un drone jeudi a entraîné la mort de l’étudiant Ali al-Saadi, un dirigeant du mouvement Al-Nujaba affilié aux factions du Hachd al-Chaabi.
Le Pentagone a déclaré que Saadi avait été tué dans une frappe à Bagdad parce qu’il représentait une « menace et planifiait des attaques contre des militaires américains en Irak et en Syrie ».
En revanche, le Premier ministre irakien, Mohammed Shia al-Sudani, a condamné l’attaque, la qualifiant de « dangerueuse escalade et une agression contre l’Irak », imputant la responsabilité de cette attaque « injustifiée » à la coalition internationale dirigée par les États-Unis du point de vue de la sécurité irakienne.
Al-Sudani a également annoncé vendredi la création d’une commission chargée de coordonner la fin de la présence des forces de la coalition internationale dans le pays, affirmant la position de Bagdad « ferme et initiale » pour atteindre cet objectif.
Environ 2500 soldats américains sont déployés en Irak et 900 autres en Syrie dans le cadre de ce que les États-Unis décrivent comme une mission de conseil et de soutien aux forces locales.
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