L’annonce de la « Résistance islamique en Irak » a déclaré avoir ciblé une base américaine près de l’aéroport d’Erbil avec un drone, dans la dernière attaque menée par la coalition regroupant des factions armées irakiennes, qui mène des attaques contre les bases américaines dans la région depuis trois mois.
Le communiqué de la « Résistance islamique en Irak » a indiqué que l’attaque intervient « en continuant sa politique de résistance contre les forces d’occupation américaines en Irak et dans la région, en réponse aux massacres du régime sioniste contre les habitants de Gaza ».
Plus tôt, l’agence Reuters avait rapporté, citant des sources de sécurité, que des systèmes de défense avaient abattu un drone armé jeudi au-dessus de l’aéroport d’Erbil, au nord de l’Irak, où sont stationnées des forces américaines et d’autres forces internationales dans une base militaire à proximité.
Cependant, l’agence anti-terroriste de la région du Kurdistan irakien a nié l’incident, affirmant dans un communiqué qu’aucun drone n’avait été abattu.
En revanche, deux sources sécuritaires ont confirmé qu’un drone armé avait été intercepté et abattu vers 19h10 heure locale, et une explosion a été entendue près de l’aéroport.
La semaine dernière, l’agence anti-terroriste du Kurdistan irakien a annoncé avoir abattu un autre drone piégé qui visait les forces de la coalition internationale et les forces américaines stationnées près de l’aéroport d’Erbil.
Un jour auparavant, l’agence avait confirmé une attaque similaire revendiquée par la « Résistance islamique en Irak ».
Les responsables américains ont signalé plus de 100 attaques contre les intérêts américains en Irak et en Syrie depuis la mi-octobre de l’année dernière, quelques jours après le début de l’agression israélienne contre la bande de Gaza.
La plupart de ces attaques ont été revendiquées par la « Résistance islamique en Irak », qui regroupe des factions armées alliées de l’Iran et liées aux Unités de mobilisation populaire.
Les États-Unis déploient environ 2500 militaires en Irak et environ 900 en Syrie dans le cadre de la lutte contre l’État islamique, au sein de la coalition internationale créée en 2014.
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