
Le chef du parti d’opposition sud-coréen, Lee Jae-myung, a été attaqué mardi lors d’une visite dans la ville côtière de Busan, dans le sud du pays. Le bureau du président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, a qualifié l’attaque d’ »inacceptable », selon l’agence de presse Yonhap.
L’agence a précisé que Lee avait été poignardé du côté gauche du cou par un individu non identifié alors qu’il parlait aux journalistes après avoir inspecté le site du nouveau aéroport de Gadeokdo à Busan.
Il a été transporté à l’hôpital de l’Université nationale de Busan environ 20 minutes après l’attaque, conscient mais saignant toujours pendant le transfert. L’agence a ajouté que la police a arrêté l’agresseur sur les lieux de l’attaque. Des témoins ont déclaré que le suspect, se faisant passer pour un partisan de Lee, s’était approché de lui pour demander son autographe, puis l’avait attaqué avec une arme tranchante.
Le président sud-coréen a exprimé sa « profonde préoccupation » après l’attaque contre le chef de l’opposition, selon son porte-parole Kim Soo-kyung.
Yoon a souligné que « notre société ne doit jamais tolérer ce type de violence sous quelque circonstance que ce soit ». Lee avait perdu contre le gouverneur Yoon Suk-yeol lors des élections présidentielles de 2022. Sa tentative d’accéder à la présidence avait été éclipsée par une série de scandales.
Lee a évité l’arrestation en septembre dernier lorsque le tribunal a refusé une demande de détention en attendant son procès pour des accusations de corruption diverses. Il fait toujours face à des accusations de pots-de-vin liées à une entreprise suspectée d’avoir illégalement transféré 8 millions de dollars en Corée du Nord.
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