
Plus de 1300 artistes à Londres ont exprimé leur critique envers les institutions culturelles occidentales dans une lettre signée jeudi dernier, les accusant de réprimer et d’étouffer les voix palestiniennes. Diffusée sur la plateforme « Artistes pour la Palestine », la lettre souligne ouvertement que le gouvernement israélien d’extrême droite appelle de manière explicite à des actes de nettoyage ethnique. Destinée au secteur culturel et artistique occidental, la lettre indique que la violence à Gaza nécessite une attention et une action collectives. Elle mentionne également que des Nations Unies et des centaines de défenseurs des droits de l’homme ont appelé à mettre fin au génocide à Gaza. Les artistes, selon la lettre, ne peuvent rester silencieux face à de telles violations flagrantes du droit international humanitaire.
La lettre souligne que les institutions culturelles occidentales ne se limitent pas à appeler à la fin de la violence, mais qu’elles pratiquent également systématiquement la répression des voix et des perspectives palestiniennes. Elle affirme que malgré les pressions, des milliers d’artistes continuent d’écouter leur conscience et de faire entendre leur voix. La lettre vise à rappeler aux institutions culturelles et à leurs bailleurs de fonds leur responsabilité de protéger le droit à la liberté d’expression et de respecter leur engagement à lutter contre la discrimination.
Parmi les signataires de la lettre figurent des artistes, des dramaturges, des acteurs, des poètes, des écrivains, des designers et des réalisateurs, dont les actrices Olivia Colman, Emma Lowood et Siobhan Maxwain. Londres a été le théâtre de manifestations massives en soutien à la Palestine, appelant à la fin de la guerre à Gaza et condamnant le siège israélien imposé à la région. La position du gouvernement britannique soutient le droit d’Israël à se défendre, mais « conformément au droit international humanitaire », sans appeler à un cessez-le-feu permanent.
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