Le ministre israélien de la Défense, Yoav Galant, a anticipé aujourd’hui, jeudi, une prolongation des hostilités dans la bande de Gaza pour une période de deux mois supplémentaires. Parallèlement, le porte-parole de l’armée d’occupation, Daniyal Hagari, a affirmé que la mission d’Israël consiste à démanteler le mouvement de résistance islamique (le Hamas), à « récupérer les otages et à poursuivre la guerre de manière progressive ».
Selon les informations diffusées par les médias israéliens, Galant a déclaré : « Nous entamerons une brève période de répit, à la fin de laquelle les hostilités reprendront avec une intensité renouvelée. » Il a ajouté : « Nous exercerons une pression en vue de libérer davantage de captifs, et il est envisagé que les combats se poursuivront pendant deux mois supplémentaires. »
Lors de sa visite à la base navale « Atlit », il a affirmé que l’armée « mettra fin au Hamas en tant qu’entité militaire et gouvernementale », soulignant que cette opération a clairement démontré que seule la force est comprise par cette organisation.
De son côté, le porte-parole de l’armée israélienne a déclaré que les contours de l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas, prévu pour débuter demain matin, ne sont pas définitifs et pourraient subir des ajustements. Il a également précisé que le retour des prisonniers serait le point de départ avant que « nous reprenions les hostilités ultérieurement ».
Hagari a soutenu que le Hamas chercherait à exploiter l’accord et les jours de trêve pour propager ce qu’il a qualifié d’informations mensongères et pour mener une guerre psychologique.
En ce qui concerne le bilan des pertes au sein de l’armée israélienne, Hagari a indiqué que 392 familles de soldats ont été informées depuis le 7 octobre dernier du décès de leurs fils, sans préciser combien ont perdu la vie lors des combats terrestres débutés le 27 du même mois.
En ce qui concerne la situation sur le front nord, le porte-parole a averti que la tension y est à son comble à tout moment et que l’armée israélienne répliquera avec vigueur aux sources de tirs de missiles dans le sud du Liban.
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