La secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, a critiqué la communauté internationale pour avoir ignoré la famine délibérée à Gaza, qui subit une agression israélienne continue depuis le 7 octobre dernier.
Callamard a déclaré que la communauté internationale ignorait la famine délibérée imposée par Israël à Gaza, se contentant de dépeindre la situation dans la région comme une crise humanitaire.
Dans une publication sur la plateforme X aujourd’hui jeudi, Callamard a précisé qu’Israël continuait de violer le droit international sans être confronté à des sanctions pénales.
Elle a souligné que les opérations de largage aérien d’aide humanitaire et l’intention de Washington de construire un port temporaire sur les côtes de Gaza ne seraient d’aucune utilité face aux violations d’Israël du droit international.
Le président américain Joe Biden avait annoncé plus tôt qu’il avait donné des instructions à l’armée pour créer un port temporaire près des côtes de Gaza, ajoutant que plus d’aide humanitaire entrerait dans le secteur par voie maritime via le port.
En raison de la guerre et des restrictions israéliennes, les habitants de Gaza sont au bord de la famine, avec une pénurie grave de fournitures alimentaires, d’eau, de médicaments et de carburant, ainsi que le déplacement d’environ deux millions de Palestiniens, assiégés par Israël depuis 17 ans.
Dans une tentative de remédier à la crise, des pays arabes et étrangers continuent de coopérer pour larguer des secours aériens dans les régions du nord de la bande de Gaza, mais cela reste insuffisant pour répondre aux besoins urgents des Palestiniens.
Depuis le 7 octobre dernier, Israël poursuit sa guerre dévastatrice contre la bande de Gaza, faisant plus de 31 000 morts, dont la plupart sont des femmes et des enfants, en plus de la destruction des infrastructures et du déplacement et de la famine des habitants.
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