
L’organisme en charge des Affaires des Détenus et des Libérés a mis en alerte ce lundi contre la violation par le gouvernement israélien de l’occupation des termes des récents accords d’échange, en prenant pour cible la libérée Fadwa Hamada, une détenue originaire de Jérusalem.
Selon l’organisme, une audience a eu lieu aujourd’hui en l’absence de la détenue Hamada devant le prétendu tribunal de paix à Haïfa. Le juge a décidé de convoquer la libérée à une prochaine audience en présence de son avocat afin de prononcer une sentence à son encontre.
L’organisme a souligné que la convocation de Fadwa Hamada est fondée sur les allégations du juge, qui prétend qu’elle aurait enfreint les règles pendant ses années de détention contre l’administration et la police pénitentiaire. Ainsi, elle doit être tenue responsable, sans prendre en considération le fait qu’elle a été libérée dans le cadre d’un échange officiel.
Selon l’organisme, ce qui s’est déroulé aujourd’hui devant le tribunal de paix israélien à Haïfa constitue un dilemme juridique pour Fadwa Hamada et pour tous ceux qui ont été libérés dans le cadre d’accords d’échange. Cela révèle que leurs dossiers sont toujours en cours d’examen dans les tribunaux israéliens.
L’organisme a appelé la résistance palestinienne, les médiateurs et les superviseurs de l’opération d’échange, en particulier le Qatar et l’Égypte, à réagir à cet incident. Il les a exhortés à contraindre l’État d’occupation à respecter les conditions de l’accord et à ne pas persécuter les libérés.
Il est à noter que Fadwa Hamada, une Palestinienne originaire de Sur Baher à Jérusalem occupée, a été arrêtée en 2017, a subi un interrogatoire sévère et a été condamnée à 10 ans de prison. Elle a été libérée il y a quelques jours dans le cadre des récents échanges entre la résistance et l’occupation pendant une trêve temporaire parrainée par le Qatar avec le soutien de l’Égypte et des États-Unis.
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