L’administration américaine a déclaré mercredi son désaccord avec l’occupation de la bande de Gaza, la création d’une zone tampon à l’intérieur de ses frontières ou le déplacement forcé de ses habitants.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, John Kirby, a déclaré que le président Joe Biden s’oppose à l’occupation militaire ou à la réduction des terres de Gaza. Il a souligné que la future forme de gouvernance à Gaza devrait représenter les Palestiniens et leurs aspirations.
Parallèlement, le département d’État américain a affirmé que Washington s’oppose à toute réduction de la superficie de la bande de Gaza après la guerre et qu’elle s’opposera à toute proposition de création d’une zone tampon si elle se trouve à l’intérieur des frontières de la bande de Gaza.
En ce qui concerne les étapes post-guerre israéliennes, le ministère a déclaré qu’il ne pouvait actuellement déterminer la durée de la période de transition après la fin des opérations de combat majeures.
Le département a également estimé qu’il était « extrêmement prématuré » de définir une solution définitive pour la situation à Gaza après la guerre.
Précédemment dans la journée, la Maison Blanche a indiqué que des responsables américains avaient eu plusieurs discussions avec leurs homologues israéliens sur l’avenir de la bande de Gaza, mais que Washington ne savait toujours pas comment la région serait gouvernée après la guerre.
L’armée israélienne mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, ayant fait 16 248 morts, dont 7 112 enfants et 4 885 femmes, ainsi que 43 616 blessés.
Depuis le début de la guerre déclenchée après l’opération « Bouclier d’Al-Aqsa » le 7 octobre de l’année dernière, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé à plusieurs reprises qu’Israël cherchait à prendre le contrôle sécuritaire de Gaza et à le maintenir.
Il y a quelques jours, l’agence Reuters a cité l’un des conseillers de Netanyahu affirmant qu’Israël élaborait un plan détaillé pour établir une zone tampon à Gaza.
Elle a également cité un autre responsable israélien affirmant que la profondeur de cette zone tampon n’était pas claire et qu’elle pourrait atteindre un ou deux kilomètres ou des centaines de mètres à l’intérieur de Gaza.
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