
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis en garde contre les conséquences graves qu’Israël devrait affronter s’il venait à assassiner des membres du mouvement de résistance islamique (Hamas) en Turquie, une menace émise alors que les hostilités de Tel Aviv contre la bande de Gaza persistent.
Erdogan a souligné que la Turquie a accompli des avancées notables dans les domaines du renseignement et de la sécurité, insistant sur le caractère résistant du Hamas, engagé dans la protection de ses territoires.
Il a affirmé que l’avenir de Gaza devrait être déterminé par les Palestiniens, exigeant qu’Israël restitue les terres occupées. Il a rejeté toute discussion sur la création d’une « zone tampon » à Gaza, considérant cela comme un manque de respect envers les Palestiniens.
Erdogan a ajouté que « ces terres (Gaza) appartiennent aux Palestiniens, et c’est au peuple palestinien de décider de son destin et de ses dirigeants ».
En ce qui concerne une conférence de paix entre la Palestine et Israël, Erdogan a déclaré que la Turquie était prête à jouer le rôle de garant et à accueillir la conférence, sous réserve de la présence d’une véritable volonté de paix.
Il a critiqué le soutien occidental à Israël, soulignant que « sans le soutien de tous les pays occidentaux à Israël, en particulier des États-Unis, notre région ne connaîtrait pas actuellement une situation aussi critique ».
Erdogan a accusé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de crimes de guerre à Gaza, affirmant que « Netanyahu ne pourra échapper au prix de ses actes. Il sera jugé et paiera tôt ou tard le prix des crimes de guerre qu’il a commis ».
Il a souligné que Netanyahu était actuellement confronté à une situation financière critique et qu’il pourrait faire face à la faillite à tout moment, selon ses déclarations.
Depuis le 7 octobre dernier, l’armée israélienne mène une offensive dévastatrice contre la bande de Gaza, entraînant jusqu’à mardi soir 16 248 morts, dont 7 112 enfants et 4 885 femmes, ainsi que 43 616 blessés. Cela a également provoqué des destructions massives des infrastructures et une crise humanitaire sans précédent, selon des sources officielles palestiniennes et internationales.
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