Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé qu’aucune menace ne serait tolérée dans la bande de Gaza et aucune force étrangère ne serait autorisée à assurer le maintien du désarmement de Gaza. Le ministre de la Défense, Yoav Galant, a, pour sa part, déclaré que la présence d’Israël dépendait de la victoire dans cette guerre.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec Galant et le membre du gouvernement de guerre Benny Gantz, Netanyahu a assuré que la guerre ne prendrait fin que lorsque ses objectifs déclarés seraient atteints. Il a également soutenu qu’il n’accepterait pas la présence de forces non-israéliennes pour garantir le désarmement de Gaza après la fin des combats.
Netanyahu a évoqué de multiples allégations d’attaques de combattants de la résistance contre des civils, affirmant que certaines femmes avaient été victimes de viol et de mauvais traitements aux mains du mouvement de résistance islamique (Hamas). Il a critiqué le « silence des organisations internationales et des femmes des Nations Unies sur ces crimes simplement parce qu’ils ont été commis contre des Juives », selon ses termes.
En ce qui concerne le déroulement de la guerre, Netanyahu a ordonné la poursuite des combats dans le sud du secteur, affirmant que Khan Younis et Jabalia ont été secouées, et que la moitié des dirigeants du Hamas ont été tués au cours de cette guerre.
Il a déclaré : « J’ai dit aux familles des captifs (prisonniers et détenus) que nous travaillons pour les ramener tous, et que la guerre sert cet objectif ». Il a assuré qu’il y avait une intelligence puissante travaillant 24 heures sur 24 pour récupérer les militaires et les civils, ajoutant que l’armée israélienne démantelait actuellement les brigades du Hamas.
Netanyahu a déclaré que son armée démantelait actuellement les brigades du Hamas et qu’elle avait éliminé le commandant de la Brigade Al-Shujaiya, qui avait dirigé l’attaque du 7 octobre (l’opération Tofan Al-Aqsa). Il a ajouté : « Nous avons encerclé les dirigeants du Hamas et nos soldats les affrontent face à face, éliminant les perturbateurs, notre main est levée, et nous combattrons jusqu’à la grande victoire ».
Cependant, Israël paie un lourd tribut, car elle a perdu de nombreux soldats, selon Netanyahu, qui a néanmoins affirmé la poursuite de la guerre jusqu’à l’élimination du Hamas, la récupération des prisonniers et la garantie qu’il n’y aura pas de soutien au terrorisme à Gaza.
Netanyahu a déclaré que « Gaza après la guerre » devrait être désarmée, et que seule l’armée israélienne accomplirait cela. Il a confirmé qu’il n’accepterait aucune force pour garantir le maintien du désarmement.
Il a ajouté : « Nous avons vu ce qui s’est passé avec les forces internationales dans d’autres zones désarmées, et je dis à ceux qui nous pressent de mettre fin à la guerre que la seule façon (d’arrêter la guerre) est de frapper le Hamas d’un coup décisif, et c’est aussi votre guerre et vous devez être avec nous ».
S’adressant à ceux qui pressent pour la fin de la guerre, Netanyahu a déclaré : « Je vous le dis en anglais et dans toutes les langues : soyez avec nous… soyez avec Israël ».
En réponse à une question sur un éventuel désaccord avec le ministre de la Défense qui a ordonné une frappe contre le Hezbollah sans consulter Netanyahu, ce dernier a déclaré qu’ils avaient un objectif commun dans le nord et le sud (frontières du Liban et de Gaza), et que ce qu’ils faisaient pour dissuader le Hezbollah soutenait la sécurité à Gaza.
Galant a également confirmé que l’armée payait un prix élevé dans cette guerre, mais a souligné que la présence d’Israël dans la région dépendait de la réalisation de la victoire. Il a déclaré : « Nous frappons le Hamas par voie terrestre, maritime et aérienne, et par le renseignement, et nous obtenons d’importants résultats précis ». Il a ajouté que cette guerre avait un prix très élevé, car la victoire devait être écrasante et précise pour frapper le Hamas et démanteler son pouvoir militaire et autoritaire, récupérer les enlevés et garantir qu’il n’y aurait pas de menace à l’avenir.
Galant a souligné que « Gaza paie le prix de cette guerre », ajoutant que « le Hamas réalise maintenant qu’aucun Iran ni aucun Hezbollah ne peuvent l’aider, et qu’il est sous la coupe de l’armée israélienne ». Il a ajouté : « Nous allons démanteler toutes les menaces et la chaîne de commandement du Hamas et ses stocks d’armes ».
En conclusion, Galant a déclaré que les soldats israéliens « font face à des risques pour mener des opérations militaires et de renseignement pour récupérer les kidnappés, et nous menons une guerre inévitable, nous n’aurons pas de présence dans la région tant que nous n’aurons pas vaincu dans cette guerre, et nous éradiquerons le Hamas en tant que système ».
Quant à Benny Gantz, membre du Conseil de guerre, il a déclaré qu’Israël élargissait actuellement ses opérations terrestres dans la bande de Gaza, affirmant qu’ils prouvaient que rien ne les arrêtait et qu’Israël déterminait son propre avenir. Il a déclaré : « Nous travaillons dans le nord, le sud et partout,
et nous faisons ce qui est bien pour Israël ». Comme Netanyahu et Galant, Gantz a également souligné que cette guerre avait un coût élevé, mais qu’ils faisaient d’énormes efforts communs pour récupérer les captifs.
Il a ajouté : « Demain, le budget sera présenté en première lecture, et il y a de grands défis dans la guerre et l’économie, et nous examinerons qui a été évacué et rappelé de la réserve. »
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