
Le cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, souverain de l’État du Qatar, a souligné que la tenue du 44e sommet du Conseil de coopération du Golfe aujourd’hui intervient « à un moment où notre région et le monde sont confrontés à des défis de taille ».
Il a ajouté que « les pays du Golfe peuvent jouer des rôles contributifs à la résolution de ces défis et à l’atténuation de leurs impacts ».
Les discussions du sommet des dirigeants du Conseil de coopération du Golfe ont débuté ce mardi à Doha. Cette réunion survient dans le contexte d’une reprise des hostilités israéliennes contre la bande de Gaza après la fin d’une trêve humanitaire le vendredi dernier, une pause qui avait duré 7 jours. Cette reprise coïncide avec une position montante du Golfe et du monde arabe, exigeant l’arrêt immédiat de la guerre dans la bande de Gaza.
Préalablement au sommet, une réunion du Conseil ministériel du Conseil de coopération a eu lieu, présidée par cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, à Doha dimanche dernier. La réunion a examiné les sujets soumis aux dirigeants lors du sommet, en mettant particulièrement l’accent sur la situation en Palestine et la position commune du Golfe en faveur d’un cessez-le-feu immédiat, ainsi que sur les questions de coopération commune au sein du Golfe.
Parmi les sujets sur lesquels les dirigeants du Conseil de coopération prendront des décisions, et qui ont un impact sur la population du Golfe, figure le projet de visa unique. Ce projet permettrait aux détenteurs d’un visa d’un pays du Conseil de coopération ou aux résidents d’un des six pays de circuler librement entre ces nations. Un autre projet concerne la liaison ferroviaire entre les pays du Conseil, pour lequel des mesures exécutives ont été prises cette année.
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