
Des responsables de haut niveau aux États-Unis ont dévoilé les contours préliminaires de la stratégie post-guerre dans la bande de Gaza envisagée par l’administration du président Joe Biden, selon Politico.
Le coordinateur de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, en collaboration avec des responsables du département d’État et d’autres agences, a travaillé sur ce plan, qui prévoit une augmentation de l’aide sécuritaire américaine à l’Autorité palestinienne et accorde un rôle renforcé au coordinateur de la sécurité américaine dans la région.
Les responsables américains ont souligné la nécessité d’une force internationale pour assurer la stabilité immédiate après la fin des hostilités, suivie par une transition à long terme vers une « autorité palestinienne renouvelée ».
Un responsable du département d’État américain a souligné que l’Autorité palestinienne était confrontée à des défis importants en termes de « légitimité et de capacités ».
Malgré les déclarations de responsables américains, les détails sur la manière dont cela sera réalisé n’ont pas été divulgués, et Israël a exprimé son opposition à cette perspective.
Politico a rapporté qu’un haut responsable de l’administration Biden a déclaré : « En fin de compte, nous voulons avoir une structure de sécurité palestinienne à Gaza après le conflit ».
Le plan évoqué n’a pas encore été officiellement confirmé par la Maison Blanche.
Malgré la montée de l’opposition interne à l’administration Biden en raison de son soutien à la guerre israélienne à Gaza, le président américain a réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté d’envoyer davantage de ressources militaires en Israël.
Biden a assuré que Washington était aux côtés d’Israël, prêt à répondre à tous les besoins nécessaires de Tel Aviv « pour se défendre », et ce, malgré la controverse croissante concernant le soutien américain à l’offensive israélienne.
La trêve humanitaire conclue le 1er décembre entre les factions de la résistance palestinienne et Israël, sous l’égide du Qatar avec le soutien de l’Égypte et des États-Unis, a pris fin après sept jours. Elle a permis l’échange de prisonniers et l’acheminement d’une aide humanitaire limitée vers le secteur, abritant environ 2,3 millions de Palestiniens.
Depuis le 7 octobre, l’armée israélienne a mené une guerre dévastatrice à Gaza, causant 15 899 décès et plus de 42 000 blessés, en plus de provoquer d’énormes destructions dans les quartiers résidentiels, les installations vitales et les hôpitaux.
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