Le parti au pouvoir au Royaume-Uni a subi une défaite significative lors de deux élections partielles face au Parti travailliste, vendredi, ce qui pourrait avoir des implications majeures à l’approche des élections générales prévues l’année prochaine.
Le chef du Parti travailliste, Keir Starmer, a qualifié ce résultat de « tournant politique ». Il a souligné que la victoire du Parti travailliste dans les bastions conservateurs du centre de l’Angleterre reflétait le désir du changement chez les électeurs et leur volonté de faire confiance à un Parti travailliste transformé pour mener à bien ce changement.
La candidate du Parti travailliste, Sarah Edwards, a remporté le siège de Tamworth, enregistrant une victoire sur le Parti conservateur qui détenait précédemment le siège avec une majorité de 1 316 voix, malgré une avance de 20 000 voix auparavant.
Les conservateurs ont également perdu le siège de Mid Worcestershire, avec une différence de 1 192 voix. Cette circonscription avait été remportée par les conservateurs avec une majorité de 24 664 voix en 2019, marquant ainsi leur plus grande défaite lors d’élections partielles depuis 1945.
Ces résultats montrent que les électeurs, tout comme dans le reste du pays, aspirent à un changement substantiel et sont prêts à placer leur confiance dans un Parti travailliste qui s’est adapté pour accomplir ce changement.
Interrogé au Caire, où il achevait sa tournée dans la région au cours du conflit en cours entre la résistance palestinienne et Israël, le Premier ministre Rishi Sunak a admis que les résultats des élections partielles étaient « décevants, bien sûr ». Il a souligné que les élections partielles étaient traditionnellement difficiles pour les gouvernements en place et que des facteurs locaux pouvaient également influencer les résultats.
Les sondages d’opinion indiquent que le Parti travailliste bénéficie d’une solide avance en vue des élections générales nationales prévues pour l’année prochaine. Ces élections partielles interviennent à un moment où la popularité du Premier ministre Sunak, malgré ses efforts pour se présenter comme le champion du changement malgré la longue période de gouvernance de son parti au pouvoir depuis 13 ans, atteint son niveau le plus bas depuis son accession au poste de Premier ministre il y a environ un an.
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