
Samedi dernier, le Parti de la Justice pakistanais a annoncé la nomination de Jawad Ali Khan à la présidence, remplaçant ainsi Imran Khan, son ancien chef, toujours détenu par les autorités pour diverses accusations légales.
Parallèlement, le parti a communiqué l’élection d’Omar Ayub Khan au poste de secrétaire général central, en plus des présidents régionaux des quatre principales régions du Pakistan.
Jawad Ali Khan avait été préalablement proposé par Imran Khan pour prendre la tête du parti, et selon les médias pakistanais, il était le seul candidat ayant déposé sa candidature et ayant remporté l’approbation.
Cette annonce intervient après le rejet par la Commission électorale pakistanaise, le 23 novembre dernier, des élections internes du Parti de la Justice, enjoignant au parti d’organiser de nouvelles élections internes en prévision des élections générales pakistanaises prévues pour le 8 février de l’année prochaine.
Le 28 novembre, le Parti de la Justice a informé qu’Imran Khan ne participerait pas aux élections internes du parti, et que le parti élirait un nouveau président.
Il semble donc que le Parti de la Justice se présentera aux élections générales de février sans la participation d’Imran Khan, suscitant des interrogations sur la trajectoire future du parti et ses perspectives électorales.
Depuis sa destitution du gouvernement en avril de l’année dernière, suite au vote de défiance du Parlement pakistanais à la suite de manifestations et de crises politiques organisées par les partis de l’opposition, le Parti de la Justice fait face à une crise interne.
La crise a atteint son paroxysme après les événements violents du 9 mai dernier, lorsque le pays a été plongé dans une crise politique et des violences à la suite de l’arrestation d’Imran Khan pour la première fois dans l’affaire de « Toshakhana » ou le dépôt de cadeaux.
Ces développements ont marqué le début d’une scission au sein du Parti de la Justice, avec de nombreux dirigeants rejoignant d’autres partis politiques concurrents, portant ainsi un coup sévère au parti.
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