
« Réactions mondiales face à la cessation de la trêve entre Israël et le Hamas »
Aujourd’hui, vendredi, les réactions nationales et occidentales ont unanimement condamné la non-prolongation de la trêve de sept jours entre Israël et le Hamas.
Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a qualifié la fin de la trêve aujourd’hui de « catastrophe » et a appelé toutes les parties à garantir le respect du cessez-le-feu.
Dans une déclaration, Türk a exhorté « toutes les parties et les pays ayant une influence à intensifier immédiatement les efforts en vue d’assurer un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires et des droits de l’homme ».
De son côté, l’UNICEF a appelé à la mise en œuvre d’un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza, qualifiant le manque de celui-ci d ‘ »approbation du meurtre d’enfants ».
James Elder, porte-parole de l’UNICEF, a déclaré aux journalistes via une vidéo depuis Gaza : « Il est impératif de mettre en œuvre un cessez-le-feu permanent ». Il a ajouté que le refus de le faire équivaut fondamentalement à approuver le meurtre d’enfants.
António Guterres, le Secrétaire général des Nations unies, a exprimé son regret face à la reprise des combats dans la bande de Gaza.
Guterres a publié sur la plateforme « X » qu’il était désolé et profondément attristé par la reprise des opérations militaires dans la bande de Gaza. Il a ajouté que l’engagement dans les hostilités souligne l’importance de parvenir à un véritable cessez-le-feu pour des raisons humanitaires.
Il a ajouté : « L’espoir demeure pour la possibilité de renouveler la trêve humanitaire qui avait été précédemment convenue et qui a duré plusieurs jours ».
En marge de la Conférence des Nations unies sur le climat « COP 28 » à Dubaï, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a appelé à la reprise de la trêve, la qualifiant de « très mauvaise nouvelle et regrettable car elle ne propose aucune solution et complique la résolution de toutes les questions en suspens ».
La ministre a déclaré aux journalistes : « Nous demandons la reprise de la trêve, c’est nécessaire, c’est essentiel pour continuer à libérer les otages qui vivent depuis 55 jours dans des conditions très difficiles, ainsi que pour introduire davantage d’aides humanitaires et pouvoir les distribuer à l’intérieur de la bande de Gaza, où la population civile souffre ».
Elle a ajouté que la reprise de la trêve est également nécessaire « pour continuer à réfléchir au lendemain, nous devons le faire maintenant pour retrouver une perspective politique ».
Elle a appelé « à ramener les discussions concrètes à la table sur la manière de renforcer l’Autorité palestinienne et de parvenir à une solution à deux États vivant en paix et en sécurité », considérant que « c’est la seule solution praticable, nous la connaissons et nous devons continuer à y travailler ».
Il convient de noter que le président français Emmanuel Macron a rencontré en marge de la conférence sur le climat ce matin ses homologues égyptien Abdel Fattah al-Sissi et israélien Isaac Herzog.
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