
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a vivement critiqué le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aujourd’hui, le qualifiant de « boucher de Gaza ». Lors d’une réunion du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement à Ankara, Erdogan a déclaré que cette dénomination restera gravée dans l’histoire en raison des actes qu’il considère comme l’une des plus grandes atrocités du siècle dernier.
Erdogan a appelé le public israélien à empêcher Netanyahu, qu’il décrit comme étant « assiégé », de continuer à « verser le sang et prendre des vies afin de prolonger sa carrière politique ». Il a souligné que Netanyahu mettait en danger la sécurité des Israéliens et de tous les Juifs en attisant l’antisémitisme à travers les crimes commis à Gaza.
Le président turc a noté une montée de l’antisémitisme et de l’hostilité envers l’islam dans le monde. Il a souligné que les migrants dans les pays occidentaux paient le prix du « discours irresponsable des dirigeants occidentaux qui diffament les Palestiniens sous prétexte du Hamas ».
Il a cité en exemple l’attaque par balle de trois étudiants palestiniens aux États-Unis dimanche dernier, déclarant : « Nous savons que les États occidentaux ne montrent aucune volonté de lutter contre ces terroristes (anti-islamiques), et ils essaient beaucoup de les minimiser en les décrivant comme des fanatiques, des déséquilibrés mentaux ou des extrémistes de droite ».
Il a ajouté : « Les mosquées de Gaza ont été bombardées, leurs écoles et hôpitaux ont été détruits, et les camps vers lesquels ils se sont réfugiés ont été délibérément ciblés, et les bombes sont tombées sur les civils déplacés sur les routes ».
Erdogan a souligné que la Turquie cherchera à poursuivre l’administration israélienne devant le droit international de toutes les manières possibles. Il a affirmé que la Turquie se tient aujourd’hui aux côtés des habitants de Gaza de toutes ses capacités, tout comme elle l’a fait à travers l’histoire, en insistant sur le fait que l’agression contre le secteur est la première et la plus importante question lors de ses discussions internationales.
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